samedi 27 février 2016
Les 2 armes lavalassiennes contre PHTK
Il n'est un secret pour personne que le leader et fondateur du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), l'ex-président de la republique d'Haïti Michel Joseph Martely, incarne la ligne directrice de son parti politique. Son parcours de militant anti-lavalassien pèse encore sur son dos. Ce qui a laissé présager un lourd héritage pour le PHTK communément appelé les têtes sans cheveux. Le leader du PHTK a été forcé à quitter le pouvoir sans un remplaçant élu au suffrage universel, mais il a pu conclure les termes constitutionnelles de son mandat grâce à un accord avec le parlement.
Mais saviez-vous vraiment les 2 armes les plus létales utilisées par les lavalassiens et les franges de l'opposition d'alors?
Verrons succinctement!
La politique, de nos jours et en Haïti, se résume à un mot clé: momentum! Ceci se justifie par les alternances successives du et dans le pouvoir. En ce cas précis, le mouvement lavalassien a été décrié pour ses lacunes ou incapacités à résoudre ou améliorer les problèmes de corruptions, d'insécurité publique, de santé publique entre autres. Aujourd'hui, il est fort de constater son retour au pouvoir en utilisant l'arme universelle de toute opposition: **la morale**!
Comme il est facile de critiquer, il est facile de voir le morceau de bois dans l'oeil de l'adversaire, qui se résume en ces termes **la critique est aisée mais l'art est difficile**. On était incapable de conjuguer la corruption et voilà aujourd'hui notre cheval de bataille reste la lutte contre la corruption.
Booster par les écarts visibles, palpables et évidents des gouvernements des têtes sans cheveux; leurs dépenses abusives et/ou excessives; les actes arrogants, autoritaires et démesurés; le climat tendu de la situation sociopolitique; le dégringolade de la situation financière du pays; le mouvement lavalassien et les franges de l'opposition en ont profité pour se faire d'abord un discours concis, virulent et constant dans les médias. Ce qui représente un atout pour pouvoir libérer leur point fort, leur vraie arme, l'arme létale qu'est la mobilisation en masse des bases populaires fédérées.
Ainsi l'arme populaire déclenchée, la rue occupée, la désobéissance devient de plus en plus fréquente, la violence caractéristique se fait sentir, la chaleur du béton se fait mesuré au palais national et au parlement, mais surtout dans les ambassades des pays amis qui ne jurent que par la protection de leurs intérêts. Tout devient si différent, les couleurs roses devient rouge, les médias s' alignent, les étudiants tracent des limites. L'évidence a attendu le constat et voilà les têtes sans cheveux sont déjà du passé!
L'adage dit: un peuple uni, jamais ne sera vaincu! Et c'est vrai!
Cependant les problèmes restent entier si on ne décident pas de les aborder et solutionner autrement.
Dr Jhon Evenst Douyon
jeudi 25 février 2016
Vers une sortie honorable pour SEM Privert Jocelerme, accord!
Vers une sortie honorable pour Son Excellence Mr Privert Jocelerme
« Accord politique pour la continuité institutionnelle à la fin du mandat du Président de la République en l'absence d'un président élu et pour la poursuite du processus électoral entamé en 2015 et 2016
Vu l'article 134-3 de la Constitution de 1987 amendée disposant que le président de la République ne peut bénéficier d'aucune prolongation de mandat ;
Considérant l'engagement de tous les acteurs intéressés dans la démarche pour trouver une solution haïtienne allant dans le sens des intérêts supérieurs du peuple haïtien, de la préservation des acquis démocratiques et de la consolidation de la cohésion nationale;
Considérant l'urgence de rassurer et d'inspirer plus de confiance à tous les acteurs impliqués, pour le respect stricte de l'accord du 6 février 2016;
Considérant la fin du mandat du Président de la République le 14 mai 2016 ;
Considérant l'obligation pour les trois (3) pouvoirs de l'Etat, codépositaires de la souveraineté nationale, de trouver une solution haïtienne afin d'assurer la continuité de l'Etat en s'inspirant des dispositions constitutionnelles, en recherchant un large consensus de toutes les forces vives de la Nation, en tenant compte des situations exceptionnelles successives ;
Considérant qu'il est impératif de parvenir à un accord entre les pouvoirs politiques de l'Etat afin de créer les conditions de stabilité et de paix sociale;
Considérant la responsabilité des parlementaires de la 50ème législature face à la crise pour une sortie honorable de l'ex président Martely;
Considérant qu'il y lieu de mettre en place un gouvernement doté de la confiance du Parlement ;
Après consultation engagée par le président de la République avec les présidents des deux (2) chambres,
LES REPRESENTANTS DES TROIS (3) POUVOIRS POLITIQUES, CO-DÉPOSITAIRES DE LA SOUVERAINETE NATIONALE, SE SONT ENGAGÉS À METTRE EN APPLICATION CE QUI SUIT :
À suivre
lundi 15 février 2016
vers une jeunesse qui fait la différence
De nos jours et surtout à l'aube de ce millénaire, pleins de jeunes, pleins d'hommes et de femmes se mettent à penser, penser à leur avenir et à celui de leurs compatriotes. Ils partent tous à la recherche d'un point commun et diversifié, ils partent nécessairement à la recherche de la vérité, bon et malgré, mourir pour vivre.
Ce constat trouve son analogie au 17e siècle, la période où les philosophes ont été fascinés par l'idée de la vérité et surtout l'implication de ce dernier dans leur vie. Et parmi eux un homme s'est fait distinguer par ses recherches sur la vérité. Il répond au nom de René Descartes. Il s'est mis à douter systématiquement et essentiellement sur tout ce qui pouvait l'amener à douter. En mettant en doute, il a pris conscience qu’il était en train de penser.
C'est ainsi que naquirent ces paroles célèbres**je pense donc je suis**
Il a finit par découvrir une vérité, une vérité qu’il considérait comme indubitable. Il croyait que le plus important dans la quête de la vérité, c'était de parvenir à douter.
Aujourd'hui la jeunesse, hommes et femmes de mon pays, doit partir à la recherche de la vérité et doit se poser des questions aussi profondes qu’inexplicables sur leur passé, présent et avenir comme celui de leur pays, sur le demain de leurs enfants et de leurs petits enfants.
Et pour y arriver on a qu'à nous mettre au travail, on a qu'à nous réunir, nous mettre ensemble au bord d'une même table. La table de l'inclusion et de la transparence, la table de l'attention et de la tolérance.
Cette table où on pose ces questions : est ce qu’une Haïti meilleure est possible? Si oui comment changer les choses? Comment rallier les fils et filles de ce pays à une même direction?, à cette unité dans la diversité, à ce grand mouvement social?, comment amener cette jeunesse à prendre conscience que le demain de ce pays est à elle et c'est à elle de défendre ce lendemain?, comment faire traverser au sein de ce peuple le sens de l'organisation, l'importance de rester solidaire et organiser, de l'importance de rester debout, de rester de garde et même de réaliser un sacrifice pour ce grand rêve, ce rêve de conquérir l'autre Haïti !
Tout un ensemble de questions à se poser et à poser à la chaîne sociale au bord de la table, lesquelles questions les réponses seront loin d'être un mystère, loin d'être un miracle, loin d'être superstitieuses, loin d'être incroyables.
Car là où Descartes a affirmé : **Je pense donc je suis**, la jeunesse haïtienne conséquente, le peuple haïtien tout entier, hommes et femmes de ma race et de mon sang, on peut énoncer clairement et sans gènes : comme on pense pour déterminer la manière d'être de notre pays, comme on travaille pour changer l'avenir de ce peuple et de nos enfants, donc on est la différence**.
Ainsi une jeunesse différente, celle qui pense différemment, est et fait la différence!
Dr Jhon Evenst Douyon
Dr Jhon Evenst Douyon
mardi 2 février 2016
Gabriel Fortuné dans un sacrifice ultime
Gabriel Fortuné dans un sacrifice ultime
Gabriel Fortuné se passe de présentation, ancien député du peuple, puis honorable sénateur de la république, homme provocateur et surtout de position fragile venant de nulle part.
Sa position sur la rentrée le 4 février 2016 prochain des Maires qui ont officieusement gagné aux élections contestées du 25 octobre 2015 dernier, lui a valu une avalanche de critiques.
Cependant et malgré l'indignation de nombreux collègues, son message a été et est encore bondé de sens. Souhaitons que la jeunesse retiendra les lignes qui suivent:
1- comme tous politiciens expérimentés, il a voulu avoir tort en prenant le devant, en s' exposant pour éviter que la République créée de nouveaux marginaux.
2- il dénonce le cancer, les problèmes fondamentaux qui sont à la base de la crise électorale haïtienne et ceux sont eux encore les porteurs de solutions.
3- il fait preuve d'un tout autre leadership en se sacrifiant à se prononcer contre lui, mais en faveur d'une centaine de Mairies en passe à des situations socio-sanitaire graves qui sans la légitimité nécessaire ne sauraient traverser et solutionner les obstacles au plein développement des communes.
Il n'est pas mon ami et je ne suis non plus un fan, sa position a été qualifiée de tous les noms. Car pour certains la lumière vient de l'angle juridique et pourtant l'angle sociologique devait être pour une solution plus profronde.
Dr Jhon Evenst Douyon
lundi 1 février 2016
Ce nationalisme est démagogique
Plus besoin de lire entre les lignes pour comprendre le déroulement de la crise électorale haïtienne et pouvoir interpréter cette mise en scène et surtout la classée comme une déjà vu et une déjà lue.
Plus besoin d'analyser en profondeur pour projeter un dénouement prochain, mais malheureusement connu d'avance et inévitablement considérer comme une perte de temps, une perte de moyens et aussi une perte de mémoire.
Plus besoin d'aller lire les caractéristiques de la XÉNOPHOBIE pour comprendre la position du G30 et de plusieurs groupuscules politiques qui en mal voyant veulent séquestrer l'opinion de la jeunesse debout.
Plus besoin que mes compatriotes reviennent de l'Europe pour comprendre le fascisme haïtien. Le regroupement de ceux qui se comportent en arrogants, mal éduqués, en maîtres et seigneurs. Oui, ceux qui font l'exaltation pour le Celestino Mussolini haïtien.
Plus besoin d'être un politologue pour voir la demie réalisation de ceux qui rêvaient toujours d'une démocratie parlementaire, une tendance qui malheureusement s' accompagne toujours d'épuration. Des mauvais grains au parlement à éliminer, plus besoin d'une présidence, ils veulent imposer tout justement une feuille de route qui émane du tout puissant éternel parlement.
Plus besoin d'être économiste pour regarder les sales mains de la petite bourgeoisie trempées dans cette crise porteuse d'instabilité condition Sine qua non pour disparaître les classes émergentes concurrentielles.
Bref, en un mot je dis haut et fort que ce nationalisme est démagogique!
Dr Jhon Evenst Douyon
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