C'est la fin des propositions de sortie de crise, cela devrait être un moment très important pour le devenir de notre république, la république d'Haïti. Car l'heure d'un état pompier est révolue. C'est le temps de réaliser un plan global de gouvernance pour les 15 prochaines années où les acteurs de toujours seront désormais mêlés d'acteurs jeunes, engagés et émergents au bord de la table de négociations et de discussions.
Je me vois mettre le manteau de Machiavel pour une fois parler aux acteurs car le mal et le bien se trouvent des deux côtés de la rive. Comme jeunes engagés mon silence serait complice. De ce fait, je viens de loin, je traverse par le milieu pour graver ces lignes au peuple haitien, aux membres de l'opposition dite opposition démocratique et au pouvoir exécutif sous l'égide de son excellence le président de la république d'Haïti Mr Joseph Michel Martelly.
Si la majeure partie des propositions rendues publique par voie de presse est considérée directement comme des éléments partiels de solution, nous devons plutôt diriger nos regards vers des fondamentaux, des principes sur lesquels seront construits les plans ou les propositions. Des fondamentaux qui seront l'esprit des protocoles et qui fourniront un automatisme dans la recherche de solution viable, profonde et durable tant à la crise actuelle mais aussi celles de 200 ans en moyenne.
Peuple haïtien,
Je tiens à préciser que 1804 n'était pas 2004 et 2004 ne sera pas 2015. Pour être plus clair, je prendrai un principe qui dit: **Aller contre l'évolution des choses, c'est aller contre soi-même**. Actuellement nous devons prendre des décisions qui donneront lieu à des changements, mais ces changements sont ils pour le meilleur ou pour le pire? Savons nous qui, comment, quand et quoi, il faut changer?
Pendant 200 ans, Nous avons tenté de changer des gens. Et c'est exactement à ce carrefour qu'on s'est piégé! Il faut plus voir ces demi-dieux, mais la soucoupe sur laquelle vole ces gens, la profondeur et ramification de leur racine, le système dans lequel ont évolué et évolueront ces imparfaits, la vision et les moyens pour pénétrer la terre promise.
Il faut non plus se fier aux discours revanchards, aux incitations à la violence, à la violation flagrante des lois et principes garants du droit inaliénable de chacun et de chaque communauté.
Il faut leur tourner le dos et embrasser ce qui nous rendra plus fort, plus humain, plus haïtien, plus cohérent...
Messieurs de l'opposition démocratique,
On le sait tous, on le voit tous, les modes d'action, les démarches traditionnelles pour atteindre le pouvoir. On continue tous à avoir des doutes. On n'est jusque-là pas rassuré. Dit-on: **Quand vous forcez quelque chose vers un but, vous produissez le contraire**. Par ce principe deux aspects se laissent apprécier: L'un c'est quand nous forçons une chose vers un objectif particulier et que nous obtenons l'effet contraire . L'autre se réfère à des situations où nous arrivons à atteindre l'objectif souhaité mais avec des conséquences collatérales fâcheuses. C'est aussi ce qu'on appelle les effets de rebond. Par exemple, après 29 février 2004 nous avons eu la gouvernance toute puissante de l'international et les dizaines de franchises douanières de l'oligarchie réactionnaire. une manque à gagner pour l'Etat, ce qui signifie moins de services sociaux à la population, plus de difficulté pour la masse défavorisée. Cette masse qui a été manipulée, mal informée et qui a gagné la rue contre son gré.
Oui, c'est bon de tenir, de se battre pour ce qu'on croit bon et juste. Mais il faut aussi se poser des questions, se mettre à la place de l'autre et se dire: que ferais-je?
Quand aux barrons du pouvoir,
On le sait tout aussi bien combien ils désirent affronter leurs vis à vis. Le maxime dit: **Ne t'oppose pas à une grande force. Recule jusqu'à ce qu'elle s'affaiblisse**alors, avance avec résolution. C'est ce que certains appellent la loi de l'équilibre, car pourquoi ramer en contre courant? Ce principe ne dit pas que le pouvoir doit se retirer devant n'importe quelle force! Pas du tout! C'est surtout aller de l'avant et mesurer la force qui s'oppose à vous. Il faut aussi savoir qu'une fois au timon des affaires, on n'est plus le chef d'un parti mais de la majorité et des minorités. Vous êtes le père de ce qui sont dans la rue et ceux qui sont chez eux. Ces gens sont différentes dans leur pensées et leurs aspirations mais c'est à vous d'utiliser la sagesse de Salomon pour orienter votre jugement et vos actions.
Être chef est un poste enviable et envié de tous pour les privilèges mais parfois on est loin d'être prêt à réaliser les sacrifices inhérentes à cette responsabilité.
Comme a dit Gudjonsson, On cherche tous une direction claire dans un futur incertain où toutes les institutions, les idéologies, les organisations et même la famille s'effondrent. Que faut-il faire?
Ce questionnement vient directement réveiller la pensée, le sentir et l'action des jeunes engagés pour les conjuguer dans une même direction et du coup affronter les changements politiques, économiques, de la technologie, des valeurs, qui s'imposent à nous tous.
Que vienne le moment M où les fondamentaux guideront nos réflexions pour reconstruire notre Haïti à nous par la force de notre unité!
Dr Jhon Evenst Douyon
Je me vois mettre le manteau de Machiavel pour une fois parler aux acteurs car le mal et le bien se trouvent des deux côtés de la rive. Comme jeunes engagés mon silence serait complice. De ce fait, je viens de loin, je traverse par le milieu pour graver ces lignes au peuple haitien, aux membres de l'opposition dite opposition démocratique et au pouvoir exécutif sous l'égide de son excellence le président de la république d'Haïti Mr Joseph Michel Martelly.
Si la majeure partie des propositions rendues publique par voie de presse est considérée directement comme des éléments partiels de solution, nous devons plutôt diriger nos regards vers des fondamentaux, des principes sur lesquels seront construits les plans ou les propositions. Des fondamentaux qui seront l'esprit des protocoles et qui fourniront un automatisme dans la recherche de solution viable, profonde et durable tant à la crise actuelle mais aussi celles de 200 ans en moyenne.
Peuple haïtien,
Je tiens à préciser que 1804 n'était pas 2004 et 2004 ne sera pas 2015. Pour être plus clair, je prendrai un principe qui dit: **Aller contre l'évolution des choses, c'est aller contre soi-même**. Actuellement nous devons prendre des décisions qui donneront lieu à des changements, mais ces changements sont ils pour le meilleur ou pour le pire? Savons nous qui, comment, quand et quoi, il faut changer?
Pendant 200 ans, Nous avons tenté de changer des gens. Et c'est exactement à ce carrefour qu'on s'est piégé! Il faut plus voir ces demi-dieux, mais la soucoupe sur laquelle vole ces gens, la profondeur et ramification de leur racine, le système dans lequel ont évolué et évolueront ces imparfaits, la vision et les moyens pour pénétrer la terre promise.
Il faut non plus se fier aux discours revanchards, aux incitations à la violence, à la violation flagrante des lois et principes garants du droit inaliénable de chacun et de chaque communauté.
Il faut leur tourner le dos et embrasser ce qui nous rendra plus fort, plus humain, plus haïtien, plus cohérent...
Messieurs de l'opposition démocratique,
On le sait tous, on le voit tous, les modes d'action, les démarches traditionnelles pour atteindre le pouvoir. On continue tous à avoir des doutes. On n'est jusque-là pas rassuré. Dit-on: **Quand vous forcez quelque chose vers un but, vous produissez le contraire**. Par ce principe deux aspects se laissent apprécier: L'un c'est quand nous forçons une chose vers un objectif particulier et que nous obtenons l'effet contraire . L'autre se réfère à des situations où nous arrivons à atteindre l'objectif souhaité mais avec des conséquences collatérales fâcheuses. C'est aussi ce qu'on appelle les effets de rebond. Par exemple, après 29 février 2004 nous avons eu la gouvernance toute puissante de l'international et les dizaines de franchises douanières de l'oligarchie réactionnaire. une manque à gagner pour l'Etat, ce qui signifie moins de services sociaux à la population, plus de difficulté pour la masse défavorisée. Cette masse qui a été manipulée, mal informée et qui a gagné la rue contre son gré.
Oui, c'est bon de tenir, de se battre pour ce qu'on croit bon et juste. Mais il faut aussi se poser des questions, se mettre à la place de l'autre et se dire: que ferais-je?
Quand aux barrons du pouvoir,
On le sait tout aussi bien combien ils désirent affronter leurs vis à vis. Le maxime dit: **Ne t'oppose pas à une grande force. Recule jusqu'à ce qu'elle s'affaiblisse**alors, avance avec résolution. C'est ce que certains appellent la loi de l'équilibre, car pourquoi ramer en contre courant? Ce principe ne dit pas que le pouvoir doit se retirer devant n'importe quelle force! Pas du tout! C'est surtout aller de l'avant et mesurer la force qui s'oppose à vous. Il faut aussi savoir qu'une fois au timon des affaires, on n'est plus le chef d'un parti mais de la majorité et des minorités. Vous êtes le père de ce qui sont dans la rue et ceux qui sont chez eux. Ces gens sont différentes dans leur pensées et leurs aspirations mais c'est à vous d'utiliser la sagesse de Salomon pour orienter votre jugement et vos actions.
Être chef est un poste enviable et envié de tous pour les privilèges mais parfois on est loin d'être prêt à réaliser les sacrifices inhérentes à cette responsabilité.
Comme a dit Gudjonsson, On cherche tous une direction claire dans un futur incertain où toutes les institutions, les idéologies, les organisations et même la famille s'effondrent. Que faut-il faire?
Ce questionnement vient directement réveiller la pensée, le sentir et l'action des jeunes engagés pour les conjuguer dans une même direction et du coup affronter les changements politiques, économiques, de la technologie, des valeurs, qui s'imposent à nous tous.
Que vienne le moment M où les fondamentaux guideront nos réflexions pour reconstruire notre Haïti à nous par la force de notre unité!
Dr Jhon Evenst Douyon
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