samedi 27 décembre 2014

Le sénat haïtien perdra des plumes face à Compère Plume

Le sénat Haïtien perdra des plumes face à Compère Plume
Sincèrement le président du Sénat Haïtien Simon Dieuseul Derat a gagné toute notre appréciation, il a toutes les qualités d'un chef de parti politique, d'un homme d'Etat. Ses lectures politique font de lui un stratège politique digne d'honorabilité. Cependant en ce qui concerne le dossier de la non fonctionnalité du parlement et surtout dans le dossier de la ratification de son excellence Monsieur Evans Paul (Compère Plume) premier ministre de consensus désigné par le chef de l'Etat, son excellence Monsieur Michel Joseph Martely, le senat et son président adoptent une position vraisemblablement logique et de surcroît légitime de tout propriétaire ou détenteur d'un pouvoir. Une position qu'on dirait traditionnelle vu qu'elle symbolise une part du gâteau et non prévue dans le rapport de la commission présidentielle pour la synthèse des consultations. De ce fait, le senat haïtien perdra t'iL des plumes face au jeu dont le maître à jouer est le comédien Compère Plume?

Le parlement dans son ensemble et le sénat haïtien en particulier restent une assemblée politique détenteur d'un pouvoir qui comme on le sait tous, fait prévaloir ses droits et ses attributions comme Co -détenteur de la souveraineté nationale. Cependant il y a pouvoir et pouvoir, car une fois divisée, mitigée cette assemblée perd tout sens d'harmonie et de symbiose, se fonce vers le déclin ou mieux dire vers l'autodestruction. L'honorable président du senat Haitien l'a dit: toute action force une réaction et dans le cas précis des sénateurs, leur blocage force la non productivité du grand corps, d'où la mise en question de la légitimité de leur président qui perd tout écoute pour parler et négocier au nom de leurs paires.
Ce que les sénateurs doivent d'abord se rappeler, c'est qu'ils étaient oubliés et placés hors jeux depuis le rapport de la commission présidentielle qui ne les voyait pas comme un poids lourds à tenir compte pour solutionner la crise. Ce qui n'est pas logique, vu que le sénat est un pouvoir. Pourquoi cette sous estimation et pourquoi ils ont fait silence en laissant faire? 
La commission a pris du temps pour comprendre et finalement ils ont décidé de le faire ainsi, compère Plume est mieux placé pour vous dire pourquoi?
Car comment négocier avec les partis politiques et négocier avec les sénateurs en même temps? La commission a fait le choix du renforcement des partis politiques qui devraient contrôler et téléguider le comportement de leurs représentants au grand corps. C'est aussi simple: ** en combien de part doit-on diviser un petit gâteau comme Haïti?**
Quand à leur silence, il y a pas de magie. Ils attendent les vrais négociations pour pouvoir obtenir le vote favorable de la déclaration de politique générale du premier ministre et son gouvernement.

Maintenant il y a deux camps ou deux parts du gâteau: une part a l'exécutif à qui revient le droit de prioriser et d'autre part à l'opposition démocratique dans ses deux ailes modéré et radical de s'arranger pour forcer l'équilibre ou une bonne part pour être plus précis par rapport au contexte.
De ce fait, ne serait il pas de mauvais augure de placer les sénateurs sur deux échiquiers: un face à l'exécutif et d'autre en cocotte avec l'opposition tandis qu'ils sont de l'opposition? On verra par cette manœuvre tout bonnement une stratégie de mauvaise foi dans une lecture politique liée à l'esprit de sacrifices. 
Si réellement nous respectons le rapport pour avoir un résultat de gagnant-gagnant, prolonger le mandat des parlementaires qui est une violation flagrante du rapport, rapportera quoi à l'exécutif? D'autant que la rue persiste et signe qu'ils vont continuer à occuper le béton.

Nous le savons tous tant du côté de l'exécutif, du sénat, des partis politiques et de la société civile que la résolution de la crise n'est pas pour demain. Nous avons perdu confiance en nous, nos intérêts de nous pérenniser au pouvoir bloque notre conscience et que seule notre subconscience émette certains devraient être. Nous avons peur de nous mettre ensemble pour converger nos efforts et sauver la patrie commune. Comme l'exécutif, l'opposition, le sénat haïtien n'est pas un corps entier, il est amputé d'une jambe et en plus de plusieurs orteils dans l'autre pied. Le sénat haïtien n'a pas voté des lois pour défendre les handicapés lequel statut leur appartient maintenant. Le sénat haïtien ne s'est pas protégé et inévitablement perdra des plumes dans leurs tentatives de forcer la main du premier ministre Compère Plume.

mardi 23 décembre 2014

Vers une jeunesse haïtienne

@jeunesse debout, #vous êtes appelées à toujours marcher à l'avant garde et assurer les devoirs les plus difficiles dans n'importe quelle tache à entreprendre. comme nos ancêtres qui ont gagné leurs épaulettes sur le champs de bataille, nous devons résister, nous armer d'esprit de sacrifice et d'abnégation pour gagner nos épaulettes, tracer un chemin et léguer un peu de respect et d'identité aux prochaines générations d'hommes et de femmes dignes d'être haïtiens. #Sachons qu'un dépassement au sein de la jeunesse haïtienne peut stimuler et ranimer même ceux d'âge plus avancés, qui ont perdu l'enthousiasme juvénile, qui ont perdu la foi dans cette vie. #Vive la jeunesse haïtienne!

Dr Jhon Evenst Douyon

lundi 22 décembre 2014

Pozisyon medsen fakilte prive ak fakilte aletranje yo sou rezidans nan lopital yo

Rezolisyon
Nou menm medsen ki soti nan fakilte medsin prive ak fakilte medsin aletranje yo, nou ap pataje pozisyon nou sou dosye fòmasyon medsen twazyem sik yo, sa nou rele rezidans nan lopital yo:
1- nou salye bon jan desizyon sa MSPP pran pou regilarize fomasyon medsen yo nan Nivo espesyalite pou ane sa ak lòt ane kap vini yo.
2- nou mande pou UEH pa depase limit li, li pa chef oken lòt iniversite,
3- nou mande pou prese prese gouvenman mete sou pye ministè anseyman siperyè a pou jere tout inivèsite ki gen nan peyi a epi defini kad koperasyon ak lòt inivèsite ki ap pwodwi pwofesyonel.
4- nou mande pou tout postilan yo, mete yo chita prese prese pou louvri bonjan diskisyon pou eklèsi pozisyon yo e voye yon pwotokol dakò Bay MSPP, paske solisyon kriz pa nan lari, se nan laboratwa ak nan bonjan deba.
5- nou mande pou tout demokrat sispann fè demagoji, vyolans pap mennen nou oken kote, pa gen moun ki plis ke yon lòt moun. Nou tout dwe gen menm dwa anba drapo sa a. 
Demokrasi rete pouvwa majorite a nan Respè minorite a!

Dr Jhon Evenst Douyon
Medsen ELAM/Cuba
Postilan pou twazyem sik 2014-2015

mercredi 17 décembre 2014

Quand ils violent incessamment le rêve de la jeunesse haïtienne


mardi 9 décembre 2014

Un autre regard face à la crise du 12 janvier 2015


mercredi 3 décembre 2014

L’autre HAITI, #en mode print preview



*Presqu’une décennie déjà depuis qu’on parle de l’autre HAITI. Ce rêve, ce miracle haïtien nous hante, nous divise encore.
*Si nous nous travaillons sur certains aspects sensibles, arriverons nous à imprimer ce rêve?
*Verrons à continuation 5 des aspects
*Identité
*Pas de nations sans citoyens  conscients et engagées, pas de citoyens sans identité et notre identité est notre culture, nos valeurs, nos traditions…
*Pas de révolution haïtienne sans cette typologie propre, cet élan patriotique qui guidait et guidera nos combats pour la liberté de cette terre.
*Illusion/Réalité
*Combien devrons nous attendre que l’autre Haïti soit tombée du ciel? Combien d’heures de sommeil nécessiterons nous pour rêver l’autre Haïti?
*Il faut justement dire *stop* et commencer aujourd’hui même a agir comme des imparfaits qui veulent un aller mieux pour ses frères et sœurs. Il faut tout justement contaminer nos compatriotes par nos bonnes actions quotidiennes, chacun dans sa famille, dans son lakou, son quartier, sa communauté, son bureau, entre autre
*Consommation/Production
*L’histoire nous parle d’Haïti comme la perle des Antilles, la plus riche colonie française! Mais ce n’était pas un hasard, c’était sans équivoque le fruit du travail assidu. Que chacun de nous se mette au travail pour construire l’autre Haïti!
*2 valorisations sont a considérer: - diminuer notre consommation d’origine externe et augmenter notre production locale.
*(yo gen Obama, nou gen Martelly; yo fe voye ban nou, nap fe voye ba yo tou)
*Les restavecs
*On ne saurait parler d’Etat de droit, si on continue à tolérer la pseudo-esclavitude. Cette tendance qui dénigre, humilie et enlève tout sentiment de dignité doit être rejeté dans toute l’étendue du terme et dans toutes ses formes.
*Que mes frères et sœurs, mes fils et filles, puissent se vêtir, s’alimenter, grandir en sante, reçoivent une éducation standard qui fera d’eux des hommes et des femmes dignes et utiles au développement de leur communauté.
*Organisation
* Aucune construction ne saura tenir sans une bonne fondation, l’autre Haïti n’existera pas sans un contrôle de la présence de chaque homme, femme et enfant; chaque regroupement, chaque lakou.
*Comment vaincre la mortalité materno-infantile, la malnutrition, la violence, l’analphabétisme, … si on ne prend pas des mesures de contrôle et de surveillance territoriale en identifiant les besoins, les priorités de chaque communauté et de façon globale les interconnecter et les aider à résoudre eux même leurs énigmes.
*@Jeunesse debout
*D’autres aspects suivront pour faciliter l’accouchement de l’autre Haïti.
*Que l’autre Haïti soit le fruit du travail et de la caresse de chaque haïtien!
*Que le future ne nous juge pas pour notre silence et notre passivité!

Dr.Jhon Evenst DOUYON

12 janvier 2015 et le jeu du chaos





mardi 25 novembre 2014

Li bel


Li bel se vre
De jel kale
Cheve l lage
Tet dyol li roze
Tete l kore
Jip li plise
Gaz kole
Li derape
Men, ki kote
Li pral poze ?
O ! nan yon kafe
Byen meble
Li pral konte
Konbyen ke
Li ranmase
Nan yon sware
Men, eske
Lap panse
Ke Sida ap veye
Si li pa pwoteje
Sida ap antre
Vinn kraze
Vinn brize
Vinn kontamine
yon sosyete
Ki tou dezespere
Ay, Sida fe kriye
Li fe rele
Anmwe
Pa gen chape
Men, toujou sonje
Kapot se
Fason ke
Ou ka pwoteje
Tet ou kont EST
Sida elatriye
San kapot mesye
Nou pap fonksyone
Fanm yo san reyalite
Nou pap negosye
Ale
Ale enfome
Paske sa se vre.

Dr DOUYON Jhon Evenst

La résidence hospitalière en Haïti, une plaie à débrider ensemble!


samedi 22 novembre 2014

Les défis du droit et la protection des consommateurs en Haïti


Depuis des temps d’antan, les transactions entre les fournisseurs et consommateurs ont été au cœur des grandes préoccupations à l’échelle mondiale. Bien que les fournisseurs possèdent à juste titre des droits liés à ces transactions, la loi tend davantage à protéger les consommateurs. Cette tendance, accrue vers les années 1960 est axée fondamentalement aux modes d’échanges, aux méthodes publicitaires ou de marketing, au contrôle et à la qualité des produits dans le but de maintenir un équilibre harmonieux entre  les concernées. Il est vrai que le champ de consommation des services ou des produits reste si vaste et complexe que l’on ne saurait prétendre le cerner du jour au lendemain, jusqu’à date dans la plupart des pays pauvres dont Haïti, il est fort de constater que le droit et la protection des consommateurs reste et demeure un défi singulier qui semble s’échapper à la régulation de l’État.
 A l’évidence de certains faits bien spécifiques, notamment l’accès plus facile aux professions libérales et l’accroissement de la taille du secteur informel dont on vante souvent les mérites complémentaires du secteur formel, le problème devient beaucoup plus alarmant. Il suffit de penser à la qualité du service à  la clientèle offert et aux conditions d’attente de la clientèle.  Les usagers de la plupart des institutions publiques et privées, des petits et moyennes entreprises savent indubitablement de quoi on parle. Une longue queue sur un trottoir et sous un soleil de plomb, la transgression des principes garantissant un service à la clientèle optimal, un système d’affichage ou d’orientation de la clientèle inefficient, des méthodes de communications nonchalantes,  le harcèlement de la clientèle par des pseudo fonctionnaires ou imposteurs qui offrent des services plus rapides et à un taux préférentiels en marge de la procédure fixée, bref, voilà en quelque sorte le panorama de notre réalité.
L’étendue et la gravité du problème se révèlent de taille.  Si l’on considère le secteur de la production alimentaire ou/et  pharmaceutique, l’analyste ou l’observateur avisé n’aura justement qu’à s’interroger sur leurs conditions de préparation, leur provenance, leurs méthodes de conservation et de transport avant même d’arriver à la consommation finale, leur indication réelle, leur dosage et même l’identité du prescripteur ?
C’est très fréquent et cela devient une habitude, le fait qu’un monsieur ou une madame, occupe le siège en arrière d’un chauffeur  d’autobus, réclame le silence, crache sa salutation magistrale, énerve le bon Dieu à travers une prédication hypocrite, puis mentir avec audace pour finir par nous soutirer de l’argent en contrepartie de leur marchandises. Oui ils sont des arrivistes qui jouent sur notre ignorance et notre lâcheté, mais surtout sur l’inexistence d’un système de sécurité sociale digne d’appréciation. Ils se passent pour des agents marketing, ils s’approprient sans inquiétude et ménagent sans aucune réserve le nom de promoteur de santé, promoteur de produits cosmétiques, pharmaceutiques et naturels. Oui, au nom de diverses associations de jeunes promoteurs qu’ils parlent pour atteindre leurs cibles, pour faire circuler leurs produits parfois périmés, frappés d’interdiction de vente, non registrés, non supervisés, inappropriés qui échappent à tout contrôle de qualité et qui selon eux sont valables pour 101 maladies ou mieux dire l’indication s’accommode à la pathologie présente à l’endroit de vente respectif car le médicament en question est un nettoyeur du sang. Oui, ils sont des inconnus bien connus, des cherchés la vie, des gens qui s’exonèrent de toute taxation et de fiscalité, des gens libres qui en toute impunité opèrent au grand jour sans inquiétude aucune, des gens à succès qui, par leur fierté, font déjà des disciples.
La situation est très alarmante et n’exempte pas même  les petits marchands de pistache, de pâtés, de sucrerie, de rafraichissant, etc. Mais autant que la population continue à consommer ces produits, on ne saurait les épargner totalement car la validité de tout produit qui circule sur le marché public requiert une expertise, un contrôle de qualité, une vérification par des officiers compétents, Et ceci pour la protection des consommateurs, dans l’intérêt de la stabilité et fiabilité du marché. Comment décrire mieux la désinvolture que génère cette situation. Des consommateurs déjà victimes d’un manque de couverture médicale nationale, déjà victime d’un manque d’autorité de l’Etat, d’un manque de régulation, du laxisme des instances de contrôle. Des consommateurs laissés pour contre, sans droit, influencés par des renards, abusés par des faussaires, exploités par des arrivistes qui sans armes à feu assassinent.
Nous vient à l’esprit  une marchande ambulante ou cantonnée au bord de la rue avec une boite de cuisses de poulet, ailes de poulets, cuisses de porc, oreilles de porc, et qui depuis 6 heures du matin ouvre ses boites, se débat dans le soleil et devrait revenir demain pour terminer la vente sans le moindre souci des conditions idéales de conservation de ce produit alimentaire. D’un autre côté, Il me semble opportun de vous retranscrire un discours qui ne vous sera guère étranger que vous soyez usagers du transport en commun ou pas : Frères et sœurs, amis passagers de l’autobus X,  que la paix du bon Dieu soit avec vous tous. Si vous êtes là dans ce bus, c’est par la grâce du seigneur Jésus Christ, vous pourriez ne pas vous réveiller ce matin, vous pourriez être sur un lit à l’hôpital. Donc je vous invite à accepter Jésus comme votre sauveur et seigneur, car c’est grâce à lui que nous sommes là Amen. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis frère Jacques, prédicateur de l’église X et cela fait déjà bien des années que je dessers, en tant que agent pharmaceutique, les principaux circuits Léogane, Croix-des-Bouquets, Pétion ville, Cabaret, Saint-Marc Gonaïves et autres et je n’ai jamais eu de reproche. Je n’ai pas beaucoup de produits, j’ai 3 ou 4 que je vais vous présenter. D’abord, Je vous présente un meilleur antibiotique, mieux que l’Amoxicilline et le Ciprofloxacine, Simvastatin 5mg. Du n’importe quoi !  Vous n’allez pas rencontrer ce médicament sur le marché, il vient directement de la Hollande. Il est bon pour les infections graves, chroniques et rebelles aux autres traitements et même des pathologies cardiaques. Il coûte cher, mais comme nous faisons de la promotion dans les bus, nous ne payons pas de frais de conditionnement, de location et autres, nous vous donnons une dose de 30 comprimés pour 100 gourdes. Vous allez le prendre 3 fois par jour. Je le répète vous n’allez pas le regretter, c’est un meilleur antibiotique. Etc. Je vous présente un deuxième produit, c’est un produit naturel. Dieu a dit dans Ezéchiel : « prenez les écorces des arbres, les feuilles et les fleurs et allez guérir le monde », ce produit s’appelle « debloke m’ » on l’a préparé à base d’écorces, feuilles, fruits. Il est indiqué pour toutes les pathologies gastro-intestinales (flatulence, ulcère estomac, verminose), pathologie hépatique, vésicule biliaire, pathologie de la prostate, calcul rénal, infection génitale et urinaire, la maladie du charme, hématome, contusion musculaire post traumatique, etc. pour le dosage, vous allez prendre pour prévention 2 bouchons matin et 2 bouchons soir, mais pour le traitement 3 bouchons matins et 3 bouchons soir). Ce médicament peut durer un an, une fois fini, on ajoute soit du vin ou de l’alcool pur, d’autres pourrait même ajouter du miel. Il y a une seule contre-indication : les femmes en grossesse car là où il y a des caillots de sang, ce médicament va les fondre et les expulser. Le prix est de 100 gourdes. Avec des pincements au cœur et sous le regard impuissant de tout professionnel avéré les transactions s’effectuent en toute tranquillité. Je me retiens ici pour faire quelques remarques: 1.- Le Simvastatin loin d’être un antibiotique, est une molécule indiquée dans le traitement de  l’hypercholestérolémie. 2.- Il les met dans des petits sachets qui ne permettent pas de vérifier la date d’expiration. 3.-Il n’apporte pas le prospectus pour que les gens puissent vérifier les indications réelles. 4.- On ne peut dire des modes de conservations. 4.- Se basant sur l’interaction médicamenteuse, les produits naturels malgré certains bienfaits, restent un mélange dont on ignore les risques. 5.- La présence d’alcool dans ces produits, le traitement hygiénique : des feuilles avant de les placer dans la bouteille, des bouteilles qui viennent souventes fois des détritus. Comment mettre en vente un produit sans validation, sans contrôle de qualité? Pour quelle pathologie réellement ? Autant de questions  qu’il faudrait se poser. Je n’ai pas besoin de prendre d’autres exemples, autant les constats sont déplorables. Très peu de phrases pour mettre à découvert notre système de protection sociale dans un monde exploiteur-exploité. Un tout petit problème, mais grand en impact. Vue que ce problème traduit notre fragilité, notre vulnérabilité, notre pauvreté en organisation sociale. C’est un problème qui peut coûter des chaises ministérielles car seuls ceux, qui prennent du recul au pouvoir, qui pensent à un Etat de droit et de justice social, peuvent aborder. Les enjeux économiques sont évidents, l’industrie pharmaceutique, cosmétique multimillionnaire est présente et peut frapper fort. Cependant, si on est bien conscient du danger que cela représente sur la vie des citoyens et de la nécessité qu’a besoin le pays pour prendre les rails du développement et tout cela dans le respect des normes démocratiques, On verra nécessairement que c’est un point à soulever, c’est une question à se poser, c’est une réponse à fournir et surtout ce sont des vies à sauver, une démocratie à sauvegarder, une flamme de corruption à éteindre. On est une démocratie jeune, immature et en phase de construction. Donc il est nécessaire qu’on ait des institutions, solides, fortes et fonctionnelles pour mieux appliquer les missions de contrôle et de surveillance. Quand on parle de surveillance et de contrôle, on doit vite voir les gens et la formation de ces gens qui font ce travail, les conditions dans lesquelles ils font ce travail, aussi à base de quelle loi accomplissent ils leur mission ou qu’interdit réellement la loi? Et ceci malgré certains inconvénients, comme l’accès difficile et limité de ces produits à la population rurale, des produits qui sont évidemment moins chers à la vente ambulatoire. On devrait surtout se pencher sur les avantages étatiques qu’une mission de contrôle et de surveillance pourrait générer, comme le contrôle du terroir (contre la contrebande), la protection du consommateur (qui vend quoi aux gens), la régulation du commerce (contre la concurrence déloyale) et la disponibilité, l’accès à des services sanitaires, financiers et/ou procéduriers (décentralisation). Si le gouvernement s’engage à valider la mise en vente de ces produits en s’appuyant sur les recherches de labo, à encadrer les producteurs pour améliorer les conditions de préparations et de conservations de ces produits alimentaires et pharmaceutiques, à surveiller et contrôler soit la montée des prix sur le marché, soit la provenance et la qualité de ces produits sur le marché, soit l’autorisation de vente ou la taxation de tout produit mis en vente ; le gouvernement garantira une augmentation dans les rentrées du trésor public en rendant **formel** une bonne partie du marché informelce qui ouvrira l’assiette fiscale, ce qui diminuera les illégalités, ce qui garantira une nette protection aux consommateurs et garantira du coup une importante avancée dans l’état de droit. D’où une étape importante dans notre construction démocratique.
Je ne prétends nullement clouer au pilori les petits commerçants ou tous ceux qui d’une façon ou d’une autre essaient de s’échapper  des aléas du paupérisme qui tenaille la population, mais il est grand temps d’ouvrir la porte au dialogue, au débat sérieux en vue de trouver des solutions concrètes, viables et adaptées à cette problématique. J’avoue qu’il s’agit d’un phénomène assez complexe et dont les solutions passeront par le redressement des conditions socio-économiques de la population et la restauration de l’autorité de l’État via  la création d’un bureau ou secrétariat de protection du droit des consommateurs dont on définira la mission principale et les limites. Un bureau qui aidera les consommateurs à jouir de certains droits (comme : Droit à la sécurité : protection contre tous les produits qui menacent la vie, la santé et l’équilibre financier Droit à l’information : faire un choix en connaissance de cause Droit au choix : choisir entre une variété de produits à un prix compétitif Droit d’être entendu : se faire représenter aux instances décisionnelles Droit à la réparation des torts : règlement équitables impliquant réparation des dommages subis Droit à un environnement sain : favoriser la qualité de vie Droit à la satisfaction des besoins de bases : accès à eau potable, logement, aux soins, etc. ….) Mais aussi des devoirs comme : Devoir d’être averti : prêt à s’informer sur les biens et services Devoir d’être actif : décider de se défendre lorsque sa cause est honnête et juste Devoir d’être socialement responsable : vue l’influence que son comportement peut avoir sur la population Devoir d’être solidaire : convaincu que c’est dans l’union avec d’autres consommateurs que nos revendications auront pleine force pour triompher.) Par ces lignes, Je  lance une alerte aux dialogues, une prémisse de questionnement pouvant nous replacer sur l’orbite de l’État de droit, du développement et faire de nous ce que nous avions toujours rêvé depuis 1804 les garants des droits de l’homme au berceau de la démocratie moderne.

Dr.Jhon Evenst DOUYON
Douyonevenst54@yahoo.fr