mardi 18 août 2015
Si j'étais le président Clarens
Si j'étais le président Clarens
Il est connu de tous, l'appréciation que suscite les émissions de Valéry Numa, la profondeur de ces analyses, les rigueurs dans ses interviews et surtout son influence sur l'opinion publique. Tout aussi bien le travail et le professionnalisme de Clarens, journaliste chevronné et candidat à la présidence de la république d'Haïti.
Sans brûler mes minutes, je dirais que Clarens à rater l'opportunité de se vendre et à préférer de donner des leçons d'égo à un Valery Numa qui en a déjà trop.
Moi Dr. Jhon Evenst Douyon, je répondrais ainsi:
**Qu'il me soit permis de rappeler encore ici un trait que l'on trouve dans l'Ancien Testament, et que l'on peut regarder comme une figure sur ce sujet. Moi à la place de David me suis proposé pour aller combattre le Philistin Goliath, les grands barrons qui défiaient les Israélites/ aujourd'hui les haïtiens. Toi mon frère Saül/ Valery, afin de m'encourager, veut me revêtir de tes propres armes, les armes traditionnelles, faire des bla-bla-bla dans les pseudo émissions ou même aller brûler des pneus dans la rue. Mais moi /David après les avoir étudiés, analysés les refuse , en disant qu'elles gêneraient l'usage de mes forces personnelles, réelles et stratégiques et que je veux affronter l'ennemi qu'avec ma fronde et mon coutelas, avec ma moralité et mes vertus, avec mon professionnalisme et mon patriotisme.**
@jeunesse haïtienne debout, #je ne suis pas encore Maryse non plus Moïse et je suis encore Jhon Evenst dans son anonymat. car les armes d'autrui, ou sont trop larges pour bien tenir sur votre corps, ou vous fatiguent de leur poids, ou vous serrent et vous gênent les mouvements. #Restons nous même!
Dr Jhon Evenst Douyon
dimanche 16 août 2015
Haïti, j'espère
@jeunesse haïtienne debout, j'espère, comme tout le monde d'ailleurs, que les prochaines joutes électorales de 2019 ne soient pas entachées d'autant de violence et d'irrégularités. #cependant, notre espérance ne devrait pas être synonyme de passivité et d'optimisme béat, mais de la mise au profit de touts les potentiels réels pour construire un nouveau départ. #nous devons délibérément incarner 3 grandes tendances politiques dans le pays. #nous devons être nous même porteurs de l'éducation civique, du message de la non violence, du message de la tolérance, du respect mutuel depuis l'intérieur de nos partis politiques, passant par les primaires loco-regionaux, le pre-electoral, le post-electoral et n'en plus finir! #construisons ensemble notre pays, #envoyons cette image de fierté et de dignité aux peuples du monde.
Construisons le caractère social haïtien
@jeunesse haïtienne debout, on regarde les choses et on a le dégoût. On veut pas de critiques négatives, mais de l'indignation. On veut pas de blablabla, mais des prises de position claires qui symboliseront une véritable rupture. #sachons que la route est longue, étroite et périlleuse. Cette route qui a forgé le caractère de la société de 1804 et qui forgera le caractère de la société haïtienne, 210 ans après. On attend que notre passivité soit pointée comme cause de notre souffrance. On attend que notre engagement, notre détermination, notre élan patriotique, soient ce rayon lumineux, franc accompagnateur pour parcourir la route. #petit à petit, construisons la société de notre demain et celle de nos filles et fils!
mercredi 12 août 2015
Vers une jeunesse haïtienne debout
Un jour comme aujourd'hui, fait penser à la jeunesse. Jeunesse, c'est loin d'être un ensemble de jeunes, mais plutôt un mouvement d'ensemble plein de vigueur, innovateur, qui se projette vers un idéal. Cette convergence idéologique et culturelle qui anime les indignés, les inconformistes représente la toile de fond de leurs succès. @jeunesse haïtienne debout, #renforçons et serrons nos rangs, parcourons quartier par quartier, visitons famille par famille, supportons nous l'un l'autre, défendons les acquis démocratiques, faisons respecter nos droits et notre humanité plurielle, traçons les grandes lignes de notre combat pour une Haïti belle, digne et prestigieuse. #soyons cette jeunesse exemplaire, travailleuse, solidaire, volontaire et bénévole! #soyons enfin haïtien!
jeudi 6 août 2015
Dans mon pays Haïti, les femmes n'ont pas de droits!
Les femmes n'ont pas de droits
@jeunesse haïtienne debout,
vous savez comme moi que le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées politiques, philosophiques et sociales dont l'objectif serait d'atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les hommes et les femmes. En Haïti, depuis peu et surtout après les bavures du président de la république dans l'incident mémorable de Miragoane où une femme serait la cible de propos blessant, on remarque un cyclone sans précédent pour la reconquête d'une certaine moralité longtemps oublier des religieux eux-mêmes et des leaders politiques ou directeurs d'opinions en particulier, ne parlant pas de la société elle-même puisque le peuple prend la forme des corrompus, des renégats et des pervers qui le dirigent.
Mais les femmes, ont-elles des droits? Si je m'appuie sur les dire d'un père du féminisme Alexandre Dumas Fils qui disait:* Tout le mal vient de ce qu'on ne veut pas reconnaître que la femme est l'égale de l'homme, qu'il faut leur donner la même Education et les même droits qu'à l'homme*, verrons bien.
Je ne veux pas toucher la participation des femmes dans les grandes révolutions et leurs principales conquêtes dans certains pays comme le droit à l'éducation, le droit au travail et le droit de vote. Aussi les grands combats comme celui pour un statut civil quand le code civil français de 1816 affirmait que: ** la femme doit obéissance à son mari**. On connaît déjà cette partie d'histoire qui semble s'arrêter quelques parts pour ne jamais voir atteindre, dans mon pays Haïti, l'objectif de l'égalité du genre.
De ce fait, je considère comme bluffeurs et de personnages dangereux à tous ceux qui à viser électoraliste, comme une majorité de politiciens, directeurs d'opinions et adeptes des réseaux sociaux sont en train de le faire, faire pression sur les associations de femmes pour prendre position claire, sur le gouvernement pour forcer des ministres à se démettre pour exprimer toute la force de leur indignation, sur les associations des droits de l'homme pour créer la panique et une psychose, faisant croire que les droits de cette femme ont été violés et combien c'est triste pour l'institution de la présidence. Je répondrais d'un côté simpliste oui, ils ont raison.
Mais pourquoi devrait-on résumer la femme à seulement quelques droits?
Ma réponse est sans équivoque, sans appel, sans aucun doute: si c'est cela le droit de la femme, si c'est ainsi on défend le droit de la femme, la femme n'a pas de droits!
Je peux déjà voir les yeux de certains, mais je ferai pas une approche religieuse où ces derniers réduisent la femme à une esclave, un bien meuble, la propriété de certains. Certaines écritures dites saintes le confirment, et puisque c'est la sainteté et la spiritualité très peu de gens arrive à questionner ces dérives ou ces considérations largement tombées en désuétude. Si un religieux pense défendre les droits des femmes qu'il libère sa femme, qu'elle puisse divorcer, qu'elle puisse s'habiller à sa guise et s'exprimer à travers sa sensualité, sa sexualité, sa corpulence et état d'âme. Oui, qu'elle lève la voile de la violence conjugale, les tortures mentaux, entre autres longtemps cachés dans nos foyers et soutenus par la religion.
Je voulais pas attirer une avalanche de menaces à travers ces lignes qui est un premier de son genre. Un premier d'une jeunesse qui dit non à cette aliénation. Car je l'ai dit tantôt que des abolochos ont envahis nos universités et la tête des universitaires pour contaminer les futures enseignants et professionnels et condamner l'avenir de nos enfants sur les 50 prochaines années.
Oui, les femmes n'ont pas de droits car tout simplement elles ne sont pas une minorité. On définit des limites pour les faibles, car La démocratie donne assez de possibilités et d'opportunités aux femmes pour forcer un référendum et défendre la plénitude de leurs besoins, de leurs intérêts par la voie de la majorité des 52% de femmes longtemps manipulées, abusées et livrées culturellement en esclavage. Elles n'ont pas besoin de cadeau, de charité ni de plan d'assistanat. Elles sont assez fortes et intelligentes pour savoir que les droits de l'homme sont inaliénables, et ne font pas de différences sexistes ou de genre. Ainsi une femme violée par un ou une n'importe qui, mérite justice pas à cause de son sexe mais pour son humanité qui consacre l'égalité du genre. Même si une femme aurait décidé volontairement de cuisiner, laver et repasser pour un homme, cela ne devrait en aucun cas lui dévaloriser et l'empêcher de trouver un équivalent de respect et de reconnaissance chez le masculin.
Voilà pourquoi certains directeurs d'opinions, certains politiciens forcent les associations de femmes à dénoncer certaines formes de violences et non toutes les formes de violences. Ils sont pas prêts pour accorder aux femmes et aux bouzen de ma terre tous leurs droits. Ils préfèrent des quotas de 30% pour mieux violer sexuellement les 70% qui cherchent un boulot , qui n'ont pas de moyens pour se nourrir et vivre convenablement. Ils préfèrent éjecter Zokiki de son siège pour mieux continuer à se nourrir de la chaire fraîche des mineures. Ils préfèrent se taire sur nos petits esclaves communément appelés RESTAVEK, pour mieux élargir les inégalités sociales et qui sont des handicaps majeurs à une justice sociale pleine et au développement réel et durable.
Je sais que c'est aussi une problématique culturelle, que notre degré de tolérance est encore pauvre. Mais Je voulais dire que ces femmes n'ont elles pas aussi le droit à décider de leur vie sexuelle, à être des homosexuelles de la junte féminine? Et pourquoi pas? On doit pas faire cette différence sexiste pour aucune des raisons. On doit les défendre, les tolérer et aussi les encadrer pour une meilleure intégration et cohésion sociale. On doit plus jamais rejeter une des nôtres!
Vous êtes politiciens, directeurs d'opinions, responsables d'associations de femmes, sachiez que le droit est cette consécration garantie par nos constitutions pour le plein épanouissement social. Que les futures législateurs vont devoir prendre position et garantir le plein droit des hommes et des femmes de ma terre. Donc les femmes de ma terre n'ont pas de droits en particulier, mais tous les droits en général! Qu'elles les gagnent comme des épaulettes sur le champs de bataille!
Dr Jhon Evenst Douyon
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