mercredi 5 octobre 2016

Éducation en Haïti, 4 faits pour un questionnement!

En ce #teachersDay, je voulais rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire de moi et de mes camarades ce que nous sommes aujourd'hui.
Nous avons eu quelques succès sporadiques et individuels, mais nous tardons à planer sur le collectif. Des efforts méritent d'être consentis et nous devons nous engager dans ce sens pour au moins éviter le pire aux prochaines générations.
Suivez mon regard superficiel pour mieux exposer la problématique.

Justement quelques exemples de notre quotidien:
Il rentre à la toilette de l'université , il fait ses besoins
physiologiques et ressort sans flusher le WC. Si c'est pas un problème
mécanique ou autre, il devrait savoir comment le faire.
Mais qui lui a enseigné ce comment faire? Ou qui lui a aidé à
développer le réflexe de le faire?

Il rentre dans la boutique du quartier et tue la caissière pour
seulement $100 dollars.
Dans les deux cas de figure, 1- face à une agression à main armée on
coopère pour sauver la vie. 2- Dans une agression à main armée, si il
y a coopération on épargne la vie.
Qui lui a enseigné ou lui a aidé à comprendre l'importance de la vie?

Il rentre dans une eglise, mosquée , péristyle , institution publique
et commence à faire du tapage
Qui lui a enseigné sur le symbolisme, la valeur et le respect des
endroits mis à part?

La rivière est en crue il ne sait pas nager Mais il s'est précipité à
traverser pour sauver son chèvre de l'autre côté .Malheureusement il a
été emporté par les flots.
Qui devrait lui enseigner l'equation du risque benefice et la notion de priorité?

Les enseignants sont nombreux, il y a de ceux qui enseignent des
techniques classiques, mais d autres enseignent les tremplins de la vie
comme les parents et les voisins.

Beaucoup n'ont pas su enseigner aux générations futures correctement,
ce qui nous cause aujourd hui de sérieux ennuis.
Plaidons pour que la radio et la télévision , les regroupements
sociaux, les temples, entre autres puissent s'encharger pour compléter
ce que l'enseignement classique n'a pas pu offrir et que les parents
non plus peuvent offrir.

Que vive l'éducation!
Que vivent les enseignants qualifiés!
#honneur et mérite @vous!

Dr Jhon Evenst Douyon

mardi 19 juillet 2016

Lettre ouverte au Dr Édouard du SAR/HUEH

HUEH, le 19 juillet 2016

Du Dr Jhon Evenst Douyon, service d'Anesthésiologie et réanimation
Au Dr Edouard Yolène, chef de service SAR-HUEH
Objet: demande de solidarité

Dr Edouard,
Vue mon engagement dans le mouvement de grève des hôpitaux publics d'Haïti
Vue que je suis membre du comité central inter- hospitalier. Tel comité assure la liaison entre les hôpitaux et les vis à vis tant gouvernementaux que civils.
Vue que je suis l'un des représentants du SAR dans le comité central de l'HUEH, qui à son tour est une entité de la ligue inter-hospitalière.
Vue que je suis un médecin résident de deuxième année au SAR de l'HUEH
Vue les considérants sus-mentionés et en tenant compte de votre humanisme carateristique, votre abnégation et rigueur,

Permettez-moi de rendre publique cette lettre vous demandant de surseoir sur toute tentative de rouvrir le bloc opératoire de l'HUEH dans les même conditions et sans l'aval de vos résidents qui, comme vous dites souvent, sont le renouvellement d'une spécialité, en pleine extension, dynamique et rigoureuse, qui en Haiti est centralisée, limitée et encore sous-estimée!  

Permettez-moi de vous rappeler que le bloc opératoire, malgré vos efforts, a été boycotté, négligé, et porte aujourd'hui encore les cicatrices d'une gestion insatisfaisante tellement vos demandes ont été ignorées.
Ainsi l'histoire vous tiendra pour coupable:
-S'il arrive malheur à un médecin de service ou résident qui traverse à pied à 12 heures de la nuit du bloc central au bloc de la maternité en traversant l'insécurité de la rue Mgr Guilloux pour une césarienne.
-Si un patient avec une plaie par balle doit rendre son dernier soupir pour manque d'oxygène, pour problème de médicament anesthésique non disponible ou manque d'eau pour netoyer les salles.

Malgré les problèmes de climatisation du bloc opératoire, les problèmes de machines anesthésiques vieilles de 30 ans sans bonne pression,
 malgré les lits opératoires qui ne peuvent pas bouger pour manipuler le patient anesthésié, je veux croire comme mon travail de sortie le stipule qu'on peut réaliser une gestion efficiente et efficace du bloc opératoire de l'HUEH.

Espérant que ces écritures suscitent un élan de solidarité avec les grévistes, je réitère Dr Edouard que notre mouvement ne vise que le bien-être de la population et le système de santé dans son ensemble.

Mes civilités!

Dr Jhon Evenst Douyon

Cc. Dr NAar, 

l'auto-éval

À qui profite la fermeture des hôpitaux publics d'Haïti?
Pourquoi on n'a pas profiter pour lancer des inventaires?
Pourquoi on fait pas de nouvelles mises en place ?

Est ce que les professionnels de la santé sont conscients de la faiblesse du système?
Sommes nous prêts à aller jusqu'au bout ?

#c'est un risque énorme, le fait de montrer la profondeur de cet iceberg!
#tôt ou tard, le système tombera!

dimanche 17 juillet 2016

@mon confrère pour la levée de la grève

La hiérarchie a toujours été conditionnelle par rapport à l'éthique. Tout ce qui n'est pas conforme à l'éthique doit être proscrit.
 La formule win-win reste d'actualité et a toujours été au début. C'est la raison du protocole d'accord avec un échéancier qu'on a exigé depuis le premier jour.
 Où est le problème?
 Le problème, c'est que les autorités ont peur d'une explosion de la grille salariale.
 Mais pourquoi cette peur si elles sont là pour 120 jours?
 Pourquoi cette peur si les juges sont passés de 15.000 gourdes à 50.000 gourdes?
Pourquoi cette peur si les stagiaires de l'école normale supérieure gagnent 22.000 gourde? Pourquoi si un résident fournit 80 à 100 heures par semaines, plus d'heures que n'importe quelle autre profession?
 Pourquoi avoir peur si le résident est diplômé et licencié et même en république voisine, son frais avoisine les 40 000 gourdes?
 Pourquoi avoir peur si le directeur exécutif de l'hôpital gagne 300.000 gourdes pour carburant et 120.000 gourdes pour cartes téléphoniques?
 Pourquoi avoir peur de prendre une decision, si l'insalubrité bat son plein, la corruption gangrène l'administration et personne ne dit rien?

 #chère confrère j'ai étudié en terre cubaine. Cette année j'ai eu la chance de me battre aux côtés de jeunes, sérieux, dynamiques résidents haïtiens pour une cause que la génération future beneficiera et continuera à se battre pour trouver d'avantage et pourquoi pas prouver au monde par leur formation standardisée des travaux scientifiques de transcendance internationale.
 Notre victoire ne dépend pas de la levée de la grève ou non,mais de la satisfaction à court et moyen termes des revendications,
Aussi du fait qu'on a risqué notre vie, notre carrière pour défendre l'avenir de la pratique médicale, la dignité dans l'accueil hospitalier, la qualité des soins. Une triade indispensable au respect de la profession médicale en Haïti, au respect de notre humanité.

 #vous n'avez plus besoin d'avoir peur pour l'année académique, c'est la moindre que vous et moi, nous pouvons offrir à notre patrie chérie. Toujours la tête altière et haut les fronts!
 #Dieu veille sur notre mouvement de grève, on n'a qu'à rester intègre! Merci.
**** J'ai crié ce protocole 100 fois dans les oreilles des autorités, mais Hélas ! Ça n'existe pas un accord provisoire. Un homme d'Etat assume et engage son pays dans la voie qu'il trouve juste et quelques soient les conséquences et indépendamment de la durée de son mandat, car quiconque succède, doit poursuivre, améliorer ou perfectionner les acquis de l'État. On peut passer 5 ans sans un président élu, mais rare de ne pas tomber malade Pendant 5 ans. On est tous d'accord pour améliorer les choses dans le budget 2016-2017 et successivement . Nous reprendrons notre service immédiatement après un protocole qui pourrait aller jusqu'à 3 ans s'il le faut. Mais les autorités du pays refusent tout consensus viable pour emboîter la route de la dignité et du progrès scientifique. #on garde encore l'espoir que demain sera meilleur qu'aujourd'hui. #une autre Haïti est possible!

lundi 11 juillet 2016

pour un meilleur demain

On regarde venir de loin la lueur d'espoir. C'est comme il était promis à Moïse de voir Canaan sans pouvoir fouler son sol.
 #Quoiqu'il arrive, plaidons pour l'avènement d'autorités responsables!
 #notre pays en a besoin!
#Merci Seigneur pour cette grâce!

samedi 9 juillet 2016

Après 100 jours de grève, quoi?

Depuis des années, on grandit avec des notions comme le meilleur est à venir. On étudie avec détermination et on se comporte en bon enfant pour attirer toute la chance à nos côtés. Oui, on a grandi là haut dans le village. On a connu la joie et tristesse comme tout le monde. Après les études, on a décidé de servir notre communauté comme beaucoup d'autres. On est resté tout convaincu que les choses peuvent s'améliorer. Les années se sont succédées, on a critiqué le vécu de nos compatriotes. On a engagé toute une série de discussion en quête de solution ou réponse à des défis majeurs qui causent notre sous-développement. Oui, les jours se sont passés, notre conscience est touchée. Notre conviction est forgée. Et voilà nous avons décidé d'arriver là. Oui là, là où on questionne notre éducation et notre santé comme peuple. Là où on devrait affronter la corruption qui gangrène nos institutions. Là exactement où on devrait réformer les choses. L'opportunité s'est offerte pour embrasser les hôpitaux publics d'Haïti. On l'a fait. On a posé le problème malgré le contexte socio-politique difficile. On a résisté malgré les menaces, malgré la peine maximale qui pèse sur notre tête. Les autorités ont exprimé leur vrai visage. La population fait les frais de plus de 100 jours sans pouvoir fréquenter les hôpitaux publics. Et grâce à Dieu, oui grâce à sa miséricorde rien de très grave ne s'est réellement passé. Les négociations restent au point mort. Ce qui est suffisant pour revenir sur l'humain qu'on est. Mais aussi sur le citoyen conscient et engagé qu'on est devenu. Ouais plus de 100 jours après, on se demande d'où vient notre force, cette conviction infaillible, cette foi en un demain meilleur? On ne sait pas trop, mais on est certain que le Tout Puissant veille depuis là haut sur ce mouvement, on a qu'à rester intègre. Courage à vous toutes et tous, depuis le peuple haïtien, passant par les grévistes pourquoi pas les autorités de faites ou légitimes. La bataille, la grande, la redoutable est pour bientôt! One love! Dr Jhon Evenst Douyon.

vendredi 8 juillet 2016

s'ils savaient

Pourquoi ils doivent menacer la vie d'un médecin résident qui réclame $1,5 us par heure de travail? Si seulement ils savaient ..., ils feraient ...! #Dieu seul sait combien. ..!

jeudi 7 juillet 2016

To be or not to be

Notre combat est pour une nation forte et unie dans la diversité. Pour y arriver, il nous faut des femmes et des hommes. Des femmes et des hommes qui savent dire oui ou non. #to be or not to be!

mercredi 6 juillet 2016

à éviter


osez choisir

On vit chaque jour les conséquences de nos choix. Bien ou mal, on grandit avec tout cela.

-On a attrapé une pneumonie suite à une promenade amoureuse sous la pluie,
-des maux de tête après avoir accepté un nouveau défi au travail,
-il ne nous reste aucun sous car on a décidé de partager nos gains avec nos voisins, ...!

On a fait des choix osés dans notre vie et à la fin l'aventure nous tente,
d'autres choix nous attendent, seule la sérénité nous accompagnera dans cette traversée.

@jeunesse debout, ne ratez pas ce train, partez vivre cette aventure, osez choisir !

dimanche 22 mai 2016

La flamme de mes dire

Laissez moi aller vers la déesse de l'amitié
Pour la donner à son fronton un baiser
Un baiser de reconnaissance en toute liberté
Un baiser de conscience en toute moralité

Car après tant de moquerie et d'ironie
Il est bien temps de s'armer et faire ce cri
Il faut que quelques choses changent dans ce pays
Sans vouloir emprunter la voix du Pape ou Master J

 C'est un cri d'alarme, de peur et de douleur
 A tous nos politiciens, terroristes ou malfaiteurs
À tous nos fonctionnaires, paresseux ou voleurs
À tous nos directeurs sans cœur ou déstabilisateurs

Cri pour exiger pour nos enfants, le pain de l'instruction
Pour le bonheur de toute notre nation et la civilisation
Pour sauvegarder nos lakous, nos forêts, nos plantations
 Pour favoriser entre nous l'harmonie, la force dans l'union

 Cri pour une réorganisation de la santé publique
 Un secteur pas moins transversal que stratégique
Cri pour la revalorisation de l'homme mythique,
L'homme haïtien ancré dans sa tradition mystique

 cessez le feu, cette guerre, ces bla-bla-bla !
La cloche a sonné, au moins pour une fois
Mettons nous debout et emboîtons le pas
Pour notre drapeau, on n'a pas d'autre choix.

vendredi 13 mai 2016

Pourquoi marcher autour de l'HUEH?

Il est familier chez les religieux de marcher et répéter le mythique et symbolique chiffre 7. Comme l'historiette biblico-évangélique, il a été ordonné de faire 7 fois le tour de la grande muraille de Jéricho et après sonner la trompette pour observer la destruction miraculeuse de cette grande muraille. De nos jours, les murailles de Jéricho sont encore présentes sous des formes diverses. Ainsi nul n'a besoin de passer par quatre chemins pour comprendre que l'HUEH, MSPP, entre autres, représentent des murailles de Jéricho et que tôt ou tard doivent tomber pour le plein bonheur des professionnels de la santé et aussi et surtout les filles et fils légitimes de la patrie d'Haïti. De ce fait, il existe une et une raison pour marcher et faire 7 fois le tour de l'HUEH: faire tomber les murailles. Si on est tous d'avis que les revendications, les problèmes ou préoccupations datent depuis de longues années; aujourd'hui on est unanime à les considérer comme les murailles de l'HUEH au même titre que ceux de Jéricho. Car, 1- nous voulons du respect à la dignité humaine et du peuple haïtien en particulier. Des toilettes pour leur besoin, de l'eau pour le bain et le lavage des mains, des plats chauds pour les patients et les médecins pour éviter la malnutrition, le choléra et les heures creuses, un salaire décent pour répondre aux besoins primaires des prestataires de soins. Nous voulons de nouveaux centres hospitaliers, où prévalent une gestion rationnelle et adaptée, où la transparence administrative représente la toile de fond pour leur postérité, leur croissance et leur dimension référentielle. Nous voulons des centres universitaires dignes du nom, où le respect des normes, où les standards internationaux répondent présent, où priment les activités de recherches scientifiques, où les échanges internationaux témoignent le cosmopolitisme de notre formation. Bref, disons ensemble et d'une seule voix: QU'ELLES TOMBENT LES MURAILLES DE L'HUEH! Dr Jhon Evenst Douyon

jeudi 12 mai 2016

@ Mr Boulos

Quand Mr Boulos A frappé le torse, Il se fait donneur de leçons À des médecins en spécialisation Propos traduisant sa haine Son arme à feu qui dégaine Son incompétence médicale Sa nostalgie pour les râles Quand Mr Boulos Se croit le boss Demandant la prison Pour les grévistes en action Oubliant le glycol éthylène Poison qui a tué en chaîne Nos enfants et notre morale, Pour l'argent d'un essai médical Quand Mr Boulos Creuse sa fosse Et s'enterre en bon vieux démon Car se taire serait donner le ton Contre l'exploitation de l'ébène Contre le vol, la corruption dans l'arène Contre la sous-traitance médicale Pour l'éthique et contre la mafia médicale Quand Mr Boulos Oubliant l'origine de l'os La moelle qu'il place dans le biberon La graisse qu'il aspire en liposuccion Le sang qu'il suce des veines Le sang de ses frères, sa race, son gêne Il s' est enrichi des sueurs et du sang glacial De la complicité et silence de la cour martial Quand Mr Boulos Devrait faire l'over cross Ce mea culpa en audition *l'auto dénonciation d'un grand larron* Justice aux oubliés du glycol éthylène Réparation à la douleur longtemps vaine Des abandonnés d'un système impérial Réparation aux victimes du système médical. ©Copyright Joon Stoney Mai 2016

mercredi 11 mai 2016

kalòt la

Bay yon kalòt Se menm ak desann kilòt Li fasil pou w fè Men nou bliye sil gen revè Bay kalòt Se degrade zòt Imilye li, diminye li Se retire moun ki nan li Bay kalòt Pi rèd ke kase kòt Li blese w jis andedan w Li make w jis nan nannan w Bay kalòt Se yon gwo fòt Li mete HUEH an demon Fè MSPP pran nan pongongon Bay kalòt Touye anpil lòt Li bloke lopital piblik yo Li leve rido sou kritik yo Bay kalòt Denonse matlòt Ki nan, gwo enstitisyon, pwostitisyon ak kòripsyon Bay kalòt Ka fè bòt, Li souke chèz nan ministè Li jete piti ak gwo direktè Bay kalòt, Se zak tèt wòwòt Nèg ki wè pwent nen yo Men ki pa wè fen yo. Pa bay kalòt, Pa vin kraze vòt Vote pou renmen Lapè ak evite zen Copyright Dr Jhon Evenst Douyon 11 mai 2016

mercredi 27 avril 2016

@mhadic, communiqué de presse

Port-au-Prince, le 26 avril 2016 L'@mhadic, L'@micale des haïtiens diplômés à Cuba. Communiqué de presse Zanmi ki soti Kiba yo Pap kite fèy ak dlo Nan bouch yo Pou yo pa montre endiyasyon yo Soufrans ak preokipasyon yo Fas ak gaspiyay kap fèt yo Lajan pwason kap bay yo Mannèv divèsyon kap kreye yo Pou bare zye ak bouch sila yo Ki pa kapab yo, Sa ki lage pou kont yo Sa ki inonde anba dlo yo Zanmi ki soti kiba yo Pap manke denonse bouro yo Ki chita nan ministè yo Tankou MSPP ak lòt yo Ki refize tande vwa rezidan yo Medsen, enfimyè ak tout pèsonèl yo Kap mande meyè kondisyon pou frè ak sè yo Sak nan lopital piblik yo Pi bon swen pou malad yo Yon ti manje pou sak abandone yo Yon lòt fason pou jere fatra nan lopital yo Yon ti lòd nan depanse lajan yo. Zanmi ki soti kiba yo Frape pye yo Yo sipòte grèv lopital piblik yo E yap mande dirijan yo Fok gen chanjman nan jesyon yo Fok MSPP ak patnè li yo Pran tout mezi nesesè yo Pou kalite swen kap bay yo Respekte diyite ayisyen yo Ayisyen yo pa chen, nou pa dwe meprize yo Se yon sèl pou nou fè ak yo. Dr Jhon Evenst Douyon Coordonnateur a.i. @mhadic

dimanche 24 avril 2016

Des *matador superbe *, plus jamais

Après 4 semaines de grève au plus grand centre hospitalier du pays HUEH, après 2 semaines de grève générale dans les hôpitaux publics d'Haïti, on a fini par constater que les autorités du pays ne comprennent rien ou font semblant de ne rien comprendre. Elles aiment admirer le malheur, elles aiment frôler les catastrophes. Elles refusent de savoir que cette crise depasse le MSPP et le MEF. Elles refusent de savoir qu'une réforme profonde dans le système santé est annoncée. Elles refusent d'admettre qu'on ne peut pas nous acheter, nous corrompre, que nos revendications sont simples, concises et concernent tout le personnel du système santé. Elles refusent de toucher la plaie dans sa dimension. Elles refusent de dire que la politique de l'austérité est leur seule porte de sortie. Elles se contentent de dire que le budget va exploser tandis que noir sur blanc, il est démontré que le budget ne va pas exploser. Ainsi quand on offre au staff de direction et des départements dans les hôpitaux publics 300000 goudes comme frais de carburant, 100000 gourdes pour cartes téléphoniques, sans citer les primes. Tandis que le staff de direction reste un employé comme tout autre, tandis que le frais annuel du médecin résident reste inférieur à celui des cartes téléphoniques. Il est clair qu'il pourrait y avoir une meilleure répartition, une meilleure réaffectation du budget, pour satisfaire, non aux medecins, non aux infirmiers, non aux personnels de la santé, mais pour satisfaire la population haïtienne qui attendent des soins. La santé est la priorité! Dr Jhon Evenst Douyon

mercredi 6 avril 2016

Grève à L'HUEH, Pourquoi?

Grève à l'HUEH, pourquoi? Vous avez entendu: - que l'administrateur de l'HUEH a giflé un résident! oui, c'est tristement vrai et c'est la cause occasionnelle de l'arrêt de travail. - que la direction reste muette sur l'incident! Oui et c'est une faute administrative grave. - qu'on a pointé une arme à feu sur une résidente! Oui, c'est malheureusement très fréquent de nos jours. - que les médecins n'ont pas d'eau pour se laver les mains après chaque patient, pour se baigner après chaque garde et même pour faire fonctionner les toilettes! Encore un OUI qui lamentablement a trop duré. - que les médecins cohabitent avec les rongeurs et insectes de tous types! C'est une raison suffisante pour comprendre à quoi les médecins sont exposés pour leur propre santé. - qu'aux urgences, le premier geste du médecin c'est une prescription! Une pratique inacceptable où le minimum nécessaire pour le premier soins n'est pas disponible et ceci dans presque tous les services. - ... Et voilà un exposé sommaire justificatif de la grève qui sévit à l'HUEH. Mais qu'ont ils proposé les résidents? 1- une lettre émanant de la direction condamnant l'incident. 2- un transfert sans condition de l'administrateur. 3- des kits d'urgence disponibles dans les différents services et spécialement aux urgences pour faciliter les prises en charges. Un système de remplacement aux cas par cas, des rapports d'utilisation et des inventaires hebdomadaires pour le suivi. 4- Des fouilles systématiques à l'entrée, des casiers pour les porteurs d'armes à feu, un accompagnant par malade, des cartes systématique pour les visiteurs, le respect des heures de pointe pour les visites, éclairage des zones de transit la nuit et présence d'agent de sécurité dans des points stratégiques de l'hôpital. 5- une cafétéria conforme offrant les services au moins de 7ham à 9hrpm. 6- un ajustement du misérable frais mensuel actuellement à 7600 gourdes pour un médecin licencié et spécialiste en formation. (Soit $120 us par mois) 7- révision et actualisation du cursus de chaque spécialité, orientation et encadrement pour les recherches scientifiques, des ateliers de réflexion sur les spécialités encore non disponible dans le pays, 8-entre autres. La pratique médicale, vue son caractère humanitaire procure généralement de la sécurité aux personnels pratiquants. Pourquoi en Haïti, ils sont si VULNÉRABLES? Une invitation pour inviter les concernés à aborder les problèmes tant du point de vue structurel et procédurier, mais du point de vue de la transparence administrative et de bonne gestion hospitalière. Jhon Evenst Douyon

lundi 7 mars 2016

Manm

Li se Kinanm, Se yon gran fanm, Fanm ki djanm Fanm ki gen nanm Fanm ki soti anwo Fanm ki pote gason sou do Fanm pikè, Fanm kako Fanm ki pa pè toro Depi lè li te gazèl Lap fè nèg pouse zèl Fanm lan bèl E li pa bay gabèl Li se manm Li se sanm Li se kèanm Li se toutanm Li toujou leve bonè Pou monte chodyè Li pa konn fè nwè Li pa konn fè klè Li se lapli, li se solèy Li se jodi, li se lavèy Lè maladi li konn tout fèy An verite li se yon mèvèy Mwen rele li Mom, Chou Lòt rele li Man Dou Li konte anpil pou nou Manm merite yon bizou!😘 Dr Jhon Evenst Douyon

samedi 27 février 2016

Les 2 armes lavalassiennes contre PHTK

Il n'est un secret pour personne que le leader et fondateur du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), l'ex-président de la republique d'Haïti Michel Joseph Martely, incarne la ligne directrice de son parti politique. Son parcours de militant anti-lavalassien pèse encore sur son dos. Ce qui a laissé présager un lourd héritage pour le PHTK communément appelé les têtes sans cheveux. Le leader du PHTK a été forcé à quitter le pouvoir sans un remplaçant élu au suffrage universel, mais il a pu conclure les termes constitutionnelles de son mandat grâce à un accord avec le parlement. Mais saviez-vous vraiment les 2 armes les plus létales utilisées par les lavalassiens et les franges de l'opposition d'alors? Verrons succinctement! La politique, de nos jours et en Haïti, se résume à un mot clé: momentum! Ceci se justifie par les alternances successives du et dans le pouvoir. En ce cas précis, le mouvement lavalassien a été décrié pour ses lacunes ou incapacités à résoudre ou améliorer les problèmes de corruptions, d'insécurité publique, de santé publique entre autres. Aujourd'hui, il est fort de constater son retour au pouvoir en utilisant l'arme universelle de toute opposition: **la morale**! Comme il est facile de critiquer, il est facile de voir le morceau de bois dans l'oeil de l'adversaire, qui se résume en ces termes **la critique est aisée mais l'art est difficile**. On était incapable de conjuguer la corruption et voilà aujourd'hui notre cheval de bataille reste la lutte contre la corruption. Booster par les écarts visibles, palpables et évidents des gouvernements des têtes sans cheveux; leurs dépenses abusives et/ou excessives; les actes arrogants, autoritaires et démesurés; le climat tendu de la situation sociopolitique; le dégringolade de la situation financière du pays; le mouvement lavalassien et les franges de l'opposition en ont profité pour se faire d'abord un discours concis, virulent et constant dans les médias. Ce qui représente un atout pour pouvoir libérer leur point fort, leur vraie arme, l'arme létale qu'est la mobilisation en masse des bases populaires fédérées. Ainsi l'arme populaire déclenchée, la rue occupée, la désobéissance devient de plus en plus fréquente, la violence caractéristique se fait sentir, la chaleur du béton se fait mesuré au palais national et au parlement, mais surtout dans les ambassades des pays amis qui ne jurent que par la protection de leurs intérêts. Tout devient si différent, les couleurs roses devient rouge, les médias s' alignent, les étudiants tracent des limites. L'évidence a attendu le constat et voilà les têtes sans cheveux sont déjà du passé! L'adage dit: un peuple uni, jamais ne sera vaincu! Et c'est vrai! Cependant les problèmes restent entier si on ne décident pas de les aborder et solutionner autrement. Dr Jhon Evenst Douyon

jeudi 25 février 2016

Vers une sortie honorable pour SEM Privert Jocelerme, accord!

Vers une sortie honorable pour Son Excellence Mr Privert Jocelerme « Accord politique pour la continuité institutionnelle à la fin du mandat du Président de la République en l'absence d'un président élu et pour la poursuite du processus électoral entamé en 2015 et 2016 Vu l'article 134-3 de la Constitution de 1987 amendée disposant que le président de la République ne peut bénéficier d'aucune prolongation de mandat ; Considérant l'engagement de tous les acteurs intéressés dans la démarche pour trouver une solution haïtienne allant dans le sens des intérêts supérieurs du peuple haïtien, de la préservation des acquis démocratiques et de la consolidation de la cohésion nationale; Considérant l'urgence de rassurer et d'inspirer plus de confiance à tous les acteurs impliqués, pour le respect stricte de l'accord du 6 février 2016; Considérant la fin du mandat du Président de la République le 14 mai 2016 ; Considérant l'obligation pour les trois (3) pouvoirs de l'Etat, codépositaires de la souveraineté nationale, de trouver une solution haïtienne afin d'assurer la continuité de l'Etat en s'inspirant des dispositions constitutionnelles, en recherchant un large consensus de toutes les forces vives de la Nation, en tenant compte des situations exceptionnelles successives ; Considérant qu'il est impératif de parvenir à un accord entre les pouvoirs politiques de l'Etat afin de créer les conditions de stabilité et de paix sociale; Considérant la responsabilité des parlementaires de la 50ème législature face à la crise pour une sortie honorable de l'ex président Martely; Considérant qu'il y lieu de mettre en place un gouvernement doté de la confiance du Parlement ; Après consultation engagée par le président de la République avec les présidents des deux (2) chambres, LES REPRESENTANTS DES TROIS (3) POUVOIRS POLITIQUES, CO-DÉPOSITAIRES DE LA SOUVERAINETE NATIONALE, SE SONT ENGAGÉS À METTRE EN APPLICATION CE QUI SUIT : À suivre

lundi 15 février 2016

vers une jeunesse qui fait la différence

De nos jours et surtout à l'aube de ce millénaire, pleins de jeunes, pleins d'hommes et de femmes se mettent à penser, penser à leur avenir et à celui de leurs compatriotes. Ils partent tous à la recherche d'un point commun et diversifié, ils partent nécessairement à la recherche de la vérité, bon et malgré, mourir pour vivre. Ce constat trouve son analogie au 17e siècle, la période où les philosophes ont été fascinés par l'idée de la vérité et surtout l'implication de ce dernier dans leur vie. Et parmi eux un homme s'est fait distinguer par ses recherches sur la vérité. Il répond au nom de René Descartes. Il s'est mis à douter systématiquement et essentiellement sur tout ce qui pouvait l'amener à douter. En mettant en doute, il a pris conscience qu’il était en train de penser. C'est ainsi que naquirent ces paroles célèbres**je pense donc je suis** Il a finit par découvrir une vérité, une vérité qu’il considérait comme indubitable. Il croyait que le plus important dans la quête de la vérité, c'était de parvenir à douter. Aujourd'hui la jeunesse, hommes et femmes de mon pays, doit partir à la recherche de la vérité et doit se poser des questions aussi profondes qu’inexplicables sur leur passé, présent et avenir comme celui de leur pays, sur le demain de leurs enfants et de leurs petits enfants. Et pour y arriver on a qu'à nous mettre au travail, on a qu'à nous réunir, nous mettre ensemble au bord d'une même table. La table de l'inclusion et de la transparence, la table de l'attention et de la tolérance. Cette table où on pose ces questions : est ce qu’une Haïti meilleure est possible? Si oui comment changer les choses? Comment rallier les fils et filles de ce pays à une même direction?, à cette unité dans la diversité, à ce grand mouvement social?, comment amener cette jeunesse à prendre conscience que le demain de ce pays est à elle et c'est à elle de défendre ce lendemain?, comment faire traverser au sein de ce peuple le sens de l'organisation, l'importance de rester solidaire et organiser, de l'importance de rester debout, de rester de garde et même de réaliser un sacrifice pour ce grand rêve, ce rêve de conquérir l'autre Haïti ! Tout un ensemble de questions à se poser et à poser à la chaîne sociale au bord de la table, lesquelles questions les réponses seront loin d'être un mystère, loin d'être un miracle, loin d'être superstitieuses, loin d'être incroyables. Car là où Descartes a affirmé : **Je pense donc je suis**, la jeunesse haïtienne conséquente, le peuple haïtien tout entier, hommes et femmes de ma race et de mon sang, on peut énoncer clairement et sans gènes : comme on pense pour déterminer la manière d'être de notre pays, comme on travaille pour changer l'avenir de ce peuple et de nos enfants, donc on est la différence**. Ainsi une jeunesse différente, celle qui pense différemment, est et fait la différence! Dr Jhon Evenst Douyon Dr Jhon Evenst Douyon

mardi 2 février 2016

Gabriel Fortuné dans un sacrifice ultime

Gabriel Fortuné dans un sacrifice ultime Gabriel Fortuné se passe de présentation, ancien député du peuple, puis honorable sénateur de la république, homme provocateur et surtout de position fragile venant de nulle part. Sa position sur la rentrée le 4 février 2016 prochain des Maires qui ont officieusement gagné aux élections contestées du 25 octobre 2015 dernier, lui a valu une avalanche de critiques. Cependant et malgré l'indignation de nombreux collègues, son message a été et est encore bondé de sens. Souhaitons que la jeunesse retiendra les lignes qui suivent: 1- comme tous politiciens expérimentés, il a voulu avoir tort en prenant le devant, en s' exposant pour éviter que la République créée de nouveaux marginaux. 2- il dénonce le cancer, les problèmes fondamentaux qui sont à la base de la crise électorale haïtienne et ceux sont eux encore les porteurs de solutions. 3- il fait preuve d'un tout autre leadership en se sacrifiant à se prononcer contre lui, mais en faveur d'une centaine de Mairies en passe à des situations socio-sanitaire graves qui sans la légitimité nécessaire ne sauraient traverser et solutionner les obstacles au plein développement des communes. Il n'est pas mon ami et je ne suis non plus un fan, sa position a été qualifiée de tous les noms. Car pour certains la lumière vient de l'angle juridique et pourtant l'angle sociologique devait être pour une solution plus profronde. Dr Jhon Evenst Douyon

lundi 1 février 2016

Ce nationalisme est démagogique

Plus besoin de lire entre les lignes pour comprendre le déroulement de la crise électorale haïtienne et pouvoir interpréter cette mise en scène et surtout la classée comme une déjà vu et une déjà lue. Plus besoin d'analyser en profondeur pour projeter un dénouement prochain, mais malheureusement connu d'avance et inévitablement considérer comme une perte de temps, une perte de moyens et aussi une perte de mémoire. Plus besoin d'aller lire les caractéristiques de la XÉNOPHOBIE pour comprendre la position du G30 et de plusieurs groupuscules politiques qui en mal voyant veulent séquestrer l'opinion de la jeunesse debout. Plus besoin que mes compatriotes reviennent de l'Europe pour comprendre le fascisme haïtien. Le regroupement de ceux qui se comportent en arrogants, mal éduqués, en maîtres et seigneurs. Oui, ceux qui font l'exaltation pour le Celestino Mussolini haïtien. Plus besoin d'être un politologue pour voir la demie réalisation de ceux qui rêvaient toujours d'une démocratie parlementaire, une tendance qui malheureusement s' accompagne toujours d'épuration. Des mauvais grains au parlement à éliminer, plus besoin d'une présidence, ils veulent imposer tout justement une feuille de route qui émane du tout puissant éternel parlement. Plus besoin d'être économiste pour regarder les sales mains de la petite bourgeoisie trempées dans cette crise porteuse d'instabilité condition Sine qua non pour disparaître les classes émergentes concurrentielles. Bref, en un mot je dis haut et fort que ce nationalisme est démagogique! Dr Jhon Evenst Douyon

dimanche 31 janvier 2016

le 7 février 2016, l'odeur d'une vengeance

Si on se base sur le fait qu'on est incapable d'oublier une situation qui nous a profondément blessés, qui nous hante l'esprit, qui apparaît à chaque fois et chaque pas devant nos yeux comme une plaie pénétrante, douloureuse et chroniquement pointue. Et malgré toutes les tentatives psychothérapeutiques, toutes les séances de déplacement et de dépassement effectuées, on reste tout blanc, mortifier et définitivement prisonniers et malades de cette situation douloureuse. On est certain que surgira ce triste et malheureux sentiment de nous défaire et d'éliminer à coup sûr la causalité de la situation. comme cette dernière n'a pas de pieds ni de tête, il faudrait inventer une, l'identifier et surtout faire d'elle un animal à abattre, une bête noire. Sachant que l'idée de revanche n'est que ce mélange de fiction, de faiblesse émotionnelle et une réalité difficile à appréhender par celui qui s'est déjà fait prisonnier et qui souffre, comment pourrons nous lier les prochains événements à un bouillon de revanche? Il va falloir repasser les vidéos du temps, remonter avec les non dits de l'histoire pour s'en assurer des antécédents et par là retracer la situation douloureuse qui fait perdurer cette plaie pénétrante à laquelle l'oublie devient mission impossible et que le sort tantôt de la victime que de l'inventeur est bel et bien connu d'avance. Devrais-je remonter au début de la bataille pour l'indépendance, où le système esclavagiste nous avait placés dans l'inhumanité? Où les blancs et mulâtres détenaient toutes les richesses et même notre liberté? Ce qui donne aujourd'hui le citoyen du dessus et celui du dessous, le fameux Pétion et Dessalines. Des séquelles auxquelles nos enfants ne sauront se défaire. Devrais-je plutôt remonter un peu plus prêt avec l'occupation américaine, telle occupation augmentait les discriminations, creusait l'écart en réformant l'université de la corruption qui depuis, nous offre des gradués les uns plus performants que les autres, telle occupation supportait la domination des mulâtres pendant laquelle la résistance paysanne leadait la reconquête de l'indépendance et du coup la sauvegarde de l'équilibre égalitaire des nègres. Devrais-je souligner la gouvernance de Papa doc, qui était le rare gouvernement à pouvoir limiter les mulâtres des questions politiques et éviter un déséquilibre social prématuré. Mais je ne peux me passer des faits récents qui ont vu des clans exploser et mis hors d'état de jouir et de nuire ou encore la mise en mode **camper loin**! Plus besoin de rappeler les faits saillants qui ont poussé l'ex-président Aristide en exil pendant deux fois, non plus les obstacles qui ont tués ses rêves au berceau même de leurs conceptions , encore moindre je ne parlerai des innombrables cas de corruption, de trafic illicite de stupéfiants, de la misère qui sévissait jusqu'à son apogée en ** émeutes de la faim**. Cependant je mentionnerais l'exclusion de l'organisation politique Fanmiy Lavalas des élections de 2006, la mise en prison des principaux leaders d'alors et la persécution pour d'autres, des mobiles qui tachent la pensée et contraint à un rappel éternel. Oui, on se rappelle de tout cela comme si c'était hier, certains la vivent douloureusement au quotidien, la ruminent à tout bout de champs. Ils ont suivi tout type de thérapie, ils ont beau rester dans la lignée des valeurs de leurs règlements intérieurs, dans la morale de leur leaders charismatique et emblématique. Ils ont même consacré leurs travaux au silence, des fois ils sont accusés de passivités. Ils ont regardé dans les yeux cette situation et ils cherchaient une causalité soit deux pieds et une tête. Enfin l'ont-ils finalement inventée la bête noire? Verrons ! Les différents mouvements se précisent et se focalisent depuis le choix du premier ministre en plein 2010 et surtout en post seisme meurtrière, les six premiers mois du président se consacraient exclusivement à des négociations pour le partage du gâteau de notre mère patrie. S'en suivent les échecs successifs à la montée d'un conseil électoral permanent selon les vœux de la constitution de la république d'Haïti. Toutefois et jusque là, c'était dans le jeu démocratique. Cependant la dite ligne gauche s'endurcit , frôle les limites démocratiques en témoigne l'opération Burkina Fasso. Grâce à des pourparlers, ils se sont encore plier et rentrer dans les limites que définissent la démocratie et la constitution en acceptant des réformes et des élections. Et aujourd'hui encore les étaux se resserrent en pleine période électorale et semblent armer d'une légitimité telle que les revendications traversent la transversalité et les points sensibles de la population. Depuis tantôt 5 ans, ils se positionnent à poser un sceau sur le gros mimi, un des protagonistes des plus farouches à leur explosion et la mise en mode **Camper loin**, il a déjà un nom et une réputation pour cette vengeance. C'est bel et bien son excellence Martely. Mais, En quoi cette vengeance pourrait elle être nécessaire? Ou qu'apporterait elle de bien à notre communauté? Vue le concept adopté plus haut, vue la part fictive de toute tentative de vengeance, Vue l'incapacité des victimes à réaliser une autocritique profonde Vue les multiples intérêts mesquins qui accompagnent les revendications, Je m'arroge le droit de déclarer cette tentative de vengeance de nulle, d'égocentrique et de clanique. Car il serait préférable de venger sur la personne du moi qui empêche la formation d'un collectif désintéressé, humaniste et patriote. Il serait préférable de venger sur la personne de notre désir fou, misérable qui maintient la domination de l'homme sur l'homme en promouvant la culture matérialiste telle le riche domine le pauvre, l'homme à couleur domine le noir, le lettré domine l'illettré. Il serait aussi préférable de venger contre ce *Dieu* qui garde silence face à cette douleur atroce, qui ne dit jusque là rien ou presque rien en notre faveur. J'assume avec la conviction la plus profonde mon opposition des plus fermes à la vengeance et cette vengeance en particulier. Loin de fermer mes orifices nasales pour ne pas sentir cette odeur, je la dénonce et demande aux protagonistes de ré-cadrer leur tir sur les vrais cibles. Dr Jhon Evenst Douyon

mercredi 27 janvier 2016

l'unité haïtienne, un défi

On se contente de prêcher l’unité partout l'unité sociale, l'unité chrétienne, l’unité politique, entre autre. On ne cesse de répéter notre devise *l'union fait la force* et tout le monde le sait, mais à quel point on en est? L’unité sociale a toujours été considérée comme un appel urgent et même une condition SINE QUA NON si on veut réellement viser le développement, le progrès et l’amélioration des conditions de vie de la population locale. Car il est évident qu’un chien a quatre pattes mais ne va pas pouvoir, à la fois faire 4 chemins. De ce fait, on n’arrivera pas sans une réconciliation sincère entre les filles et fils de la république d'Haïti, c est à dire nous tous autour d'une même vision. Et en parlant de la Patrie réconciliée, on voit cette humanité diversifiée. Et par cette humanité, on voit cet ensemble d'espèces qui habite cette espace menacée. Et dans cette espace, nous nous battons pour le règne d'une tradition, d'une culture de respect mutuelle, de promotion de valeurs. Cette unité sociale ne saurait être possible non plus sans ouvrir des brèches entre les classes et pourquoi pas les détruire par la mise en évidence de ces même traditions, par les mêmes notions d'humanisme qui réfutent les discriminations de couleur, de sexe et de religion. L’unité politique est longtemps souhaitée surtout avec les différents partis politiques tant de l'opposition que du pouvoir en place pour faire voix commune, pour défendre les institutions du pays, pour forcer l'application des lois et de la constitution, forcer les autorites legitimes à se responsabiliser, à exiger des projets sociaux viables et durables, à impliquer la société civile dans la ligne d'épanouissement et de créations d'emplois au bénéfice de la population, à encadrer la jeunesse dans sa quête d'inovation, Entre autres. Mais combien d'appels ont été lancés, combien de réponses ont été trouvées? Hélas! Mais on garde encore l'espoir. L’unité religieuse, de son côté semble être la plus facile car on croit en un être suprême appelé Dieu, on s'efforce à respecter un document appelé BIBLE qui dit qu'on a tous été baptisé et animé d'un seul esprit pour former un seul corps et promouvoir un seul, celui d'aimer son prochain, son semblable. Chaque partie du corps faible qu'elle soit, est nécessaire et doit remplir sa fonction et assumer sa responsabilité pour avoir un mouvement coordonné et aboutir à une assemblée dévouée, spirituellement compacte, Et pourtant, on en est encore très loin. Ce qui nous pousse des fois à nous interroger si est ce que l’église ne faillit pas a sa mission ?! Quand le pragmatisme chrétien devient nul, l’entraide reste une prière, la solidarité demeure une chanson et l’église devient une pyramide à étage fermée qui fait promotion d'une pauvreté mal comprise (pauvreté matérielle et intellectuelle) pour aller au ciel. Sachant que tout problème bien posé est à moitié résolu, espérons que l’unité haïtienne soit l’objet d’appréciation de tous les secteurs de la vie nationale pour enfin construire une société toute neuve, un tout nouveau mode de vie religieuse, des nouvelles institutions politiques, tout cela et rien que pour rendre possible l’autre Haïti. @jeunesse debout ! Dr Douyon Jhon Evenst

vendredi 22 janvier 2016

Tout changer en éduquant

Tout changer en éduquant Il est connu de nous tous et je le réaffirme Que **Nous ne connaîtrons aucun succès, aucun changement profond et durable sans enclencher le véritable support qu'est l'éducation!** Notre société est en passe de crises sociopolitiques successives et fréquentes, les tissus qui liaient les différentes couches sociales sont rongés par les déséquilibres longtemps négligés. Le règne de la violence légitime s'établit petit à petit et petit à petit, on perd le contrôle de notre existence de peuple, de notre raison d'être comme citoyen conscient, et pire de notre aspiration. Pouvons nous continuer ainsi et de cette façon en nous livrant à cet amateurisme aveugle, à ce * laisser-aller* sans frein, à cette anarchie du plus fort au détriment des plus petits? Je crois et j'ai la conviction la plus ferme que les solutions nous entourent et nous piquent, les solutions nous hantent,mais nous refusons de s'y adhérer par grande peur de ne pas pouvoir comptabiliser ces résultats, par grande peur de ne pas pouvoir vendre aux lobbyistes populistes les avancées majeures provenant de notre fort et fond intérieurs, provenant de nos ressources naturelles, humaines, intarissables et inépuisables. Nul n'est besoin de passer en revue nos démarches quotidiennes pour prouver aux compatriotes et au monde entier, la falsification intentionnelle et démagogique imprimée dans chacune de nos actions depuis un certain temps. On parle depuis belle lurette la nécessité pour une révolution, malgré les imprécisions si ce serait une révolution culturelle ou sociopolitique ou essentiellement économique ou encore une révolution dans sa pleinitude par un chambardement total; les véhicules de cette idée de révolution n'a jamais mentionné que l'élément essentiel pour le succès de la révolution est et demeure la conscience. Et comment arriver à ce chambardement sans que les protagonistes ne soient à même de proposer le changement nécessaire et pouvoir garantir de meilleur résultat par rapport à l'actuel ou encore démontrer dans le temps que la révolution serait une route, comme dit Fresh la, **dekoupe** qui nous permettra d'épargner dix ans de réformes; sans qu'ils ne sachent en rien du risque, du réel danger et même là où ils nous emmènent? La révolution ne se réalisera pas non plus sans un engagement des plus fermes des protagonistes qui tend à influencer et pousser le reste de la population bénéficiaire de cette garantie vers l'adhésion. Bref, on a pu bel et bien voir cet engagement dans les rues depuis tantôt 30 ans. On l'a vu chaque jour, mais pourquoi le changement réel et palpable tarde à se faire sentir? C'est exactement à ce niveau qu'on devrait comprendre la situation et faire cette analogie si l'hypothèse de départ ou l'un des énoncés antérieurs est faux , inévitablement la conclusion sera fausse. Et pour être plus précis dans l'exemple de la révolution, on dirait comme les gens qui se sont engagés dans les rues, dans ces combats depuis 30 ans, ne sont pas conscients des risques et des exigences d'une telle idée ou d'un tel projet de révolution, on aura pas d'autre résultat que le chaos, que la chaise musicale du **ôte-toi que je m'y mette**. Et comment y remédier? Il y a une et une seule façon de procéder pour remédier à cette situation chaotique et celle-ci passe par cette formule:**Changer en éduquant **! Je ne prétends pas détailler sur cette formule dont chacun à sa pierre à apporter dans la mise en place de sa méthodologie, mais je ne partirai pas non plus sans énoncer 2 piliers fondamentaux : 1- l'attitude ou le comportement à afficher face à une situation ou problème donné, 2- la compréhension et l'appréhension de la situation. Notre attitude va nous permettre d'abord d'identifier la situation et l'accorder le respect ou l'attention nécessaire. C'est très important pour éviter de sous-estimer la situation et ne pas saisir les premiers éléments d'information ou ce qu'on appelle les indices primaires sur qui le raisonnement scientifique ou empirique devraient se baser. Le second pilier nous pousse inévitablement vers une explication rationnelle comme les motifs, le contexte, la période, les antécédents, en autres, pouvant conduire à une conclusion bien assise. Si on refait un zoom sur le cas critique cité plus haut, on tombera de nue face à l'évidence d'absence de cette formule dans nos actions depuis une trentaine d'années. On verra combien l'émotion a su prendre le dessus, la spontanéité a combattu l'anticipation, combien l'absence d'efficience réside dans les plans gouvernementaux, combien on a fuit toute tentative de reconstruction physique, mentale ou spirituelle. Loin de se comporter en donneur de leçon, on a justement fait une invitation à l'autocritique. Une invitation à un changement profonde et durable, à une revalorisation de l'homme haïtien dans sa pleinitude bio psychosociale. Si aujourd'hui la violence qu'on voit dans la rue était teintée d'innovation et de créativité, je serais le premier à y être, si aujourd'hui dans la rue, on enseignait les gens à manifester leur mécontentement pacifiquement, ils auraient toujours ma solidarité, si aujourd'hui, on se laisse percevoir dans nos dire et dans nos faire un tout petit message éducatif pour la génération future, Haïti deviendra sans nul doute l'oiseau phœnix qui se renaîtra de ses cendres. Comme disait l'autre: **soyons le changement que nous prônons!** Dr Jhon Evenst Douyon.

jeudi 21 janvier 2016

Jeunesse, lavez vos mains

Je dis,
Jeunesse, lavez vos mains
Vous, jeunesse de mon pays
Vous, les fils légitimes d'Haïti
Regardez bien hier et demain

Chantons,
C'est nous, jeunesse étudiante
C'est nous, les grands et les petits
Nous ce demain, la gloire d'Haïti
Toujours avec l'âme fervente

Pensons,
En pleine période de choléra
Comment éviter d'être contaminé?
Si régulièrement on ne se fait pas laver
Les mains, le corps, les yeux, etcétéra

Et,
En parlant de lavage, lavons les yeux! Cultivons cette nouvelle façon de voir
Ce mélange entre les yeux du devoir
Et les yeux du cœur, légués par nos aïeux

Oui,
On doit bien se laver les mains
Non seulement contre le choléra,
contre les dérives de la Minustha,
Et aussi cette corruption qui contraint

En cette période électorale,
Lavez vos mains!
Ne cautionnez les trucs de l'un ni de l'autre Tournez le dos à eux, ces faux apôtres
Défendez les valeurs de votre demain!

vendredi 15 janvier 2016

Le ZIKA, un danger pour Haïti

Seule l'éducation libère, dit José Martí! Laissez-moi faire usage de l'esprit de cette pensée pour pouvoir converser avec notre communauté sur le virus ou la fièvre de Zika en Haïti et en quoi est ou pourrait il ce virus être un danger? Sans utiliser une langue de bois, le virus de ZIKA prend son nom d'une forêt de Ouganda dans les années 1947, transmis par la piqûre de moustiques comme aedes aegypti et même dans certains cas moins fréquents par l'anophèles, tous deux présentes sur le sol haïtien.(certains cas se précisent pour indiquer une nouvelle forme de transmission, la forme de transmission sexuelle). Il se caractérise par une fièvre modérée, des éruptions cutanées, céphalées, douleurs articulaires et parfois conjonctivite. À rappeler qu'en mai 2015, il a été détecté dans le nord ouest du Brésil avec plus de 440.000 suspects. En octobre 2015, il se trouvait en Colombie, Guatemala, Mexique, .... En décembre 2015, c'était la Guyane française et la Martinique qui devait lutter contre le Zika. Et aujourd'hui Haïti et son voisin Pour son traitement pharmacologique, on n'a pas d'antivirale spécifique, mais des paliatifs comme le paracétamol pour la fièvre et la diphenhydramine pour les rash. Cependant l'action principale réside dans la lutte antivectorielle ( lutte contre l'insalubrité), l'utilisation de moustiquaire, de répulsifs naturels ou chimiques. Vue que le ZIKA ne tue pas, en quoi consisterait le danger en réalité? 1- un problème de santé publique: A-Quand il y a un usage abusifs de paracétamol et autres, Quand on a une dizaine de femmes qui doivent accoucher avec des complications telles la microcephalie, 2- ralentissement économique: A- Quand on a une dizaine de milliers de compatriotes qui n'ont aucune assurance santé, qui doivent se rendre à l'hôpital avec un coût, et qui ne peuvent être productifs même pour 24 hres, cela affecte les institutions et toute l'économie nationale qui dépend de cette force de travail. 3- Campagne contre le secteur touristique: A- Quand on lit les journaux voisins parlant d'alerte de précaution pour cause du virus de ZIKA en Haïti, tel le reportage d'une allemande infectée après un court séjour en Haïti. c'est une des raisons pouvant paralyser tout un secteur en plein essor chez nous. 4-entre autres. Ces épisodes périodiques d'épidémie et d'alerte prouvent notre vulnérabilité non seulement en surveillance epidemiologique, mais aussi et surtout dans la communication de la santé et les actions réelles, concrètes, efficaces et adéquates de lutte, de défense nationale. Ce même auteur et philosophe cubain eut à dire: la conscience endormie n'est point morte, mais le jour qu'elle se réveille, secoue! Ainsi souhaitons que ces lignes soient un stimulus pour le véritable réveil patriotique tant rêvé. Qu'elles soient une façon de dire qu'on doit prioriser l'essentiel, qu'on doit reconnaître le vrai ennemi, que la meilleure façon de sauver notre dignité, c'est de protéger notre environnement direct, nos lakous, nos centres de santé, nos écoles, nos marchés, nos places publiques et enfin nous protéger nous même contre nous et contre eux! Dr Jhon Evenst Douyon

jeudi 14 janvier 2016

vers un équilibre social

Extrait partagé: Dans une société où une minorité d'exploiteurs domine une majorité pauvre et sans défense, il y a de la haine des deux côtés. Qui les exploités haïssent, point n'est besoin de l'expliquer. A l'inverse, la minorité exploiteuse hait parce qu'elle a peur de la vengeance des opprimés, mais aussi parce qu'elle est obligée de haïr les masses pour étouffer son propre sentiment de culpabilité et se prouver le bien-fondé de son attitude d'exploiteur. *La haine ne peut pas disparaître tant que la justice et l'égalité font défaut.* FROMM Erich