Il semblerait que les années ne nous ont rien appris, et malgré notre niveau intellectuel et culturel, l'orgueil et l'intérêt nous cachent la vue et nous font patoger dans l'illégalité, la discrimination et l'anti-productivité. Le débat sur la résidence hospitalière en Haiti n'est pas nouveau et a animé la presse nationale depuis plus d'une dizaine d'années. Pourquoi revient il à cette génération , la mienne, de pouvoir relancer et trouver une solution? La solution est aujourd'hui ou encore nos filles et fils doivent en être des victimes et payer le prix que nos prédécesseurs ont ratés de résoudre. C'est dans cette optique que surgissent ces lignes.
Pour la résidence hospitalière en haiti, le conflit est complexe et oppose d'une part les facultés privés qui n'ont pas d'hôpitaux universitaires pour la formation adéquate de leurs étudiants et la faculté de médecine et de pharmacie, qui est une entité de l'université d'Etat d'Haiti, qui par décret a bénéficié du plus grand centre hospitalier national pour la formation de leurs étudiants. D'autres part, la gestion jugée discriminatoire du 3ème cycle qui priorise certains étudiants au détriment d'autres.
Et c'est exactement à base de cette dernière partie du conflit que cette année encore, nous voyons monter la tension et notre silence nous clouera au pilori.
Il faut préciser qu'avec le cours des ans les données ont carrément changé ou mieux dire évolué. Il y a la rentrée massive et attendue de médecins haïtiens formés d'outre mer, plus de 700 et parmi eux des boursiers de l'Etat haitien dont leur diplômes ont été homologués au niveau du rectorat de l'université d'Etat d'Haiti et leur licences de fonctionnement dûment signées et validées par le MSPP. Ces médecins là qui remplissent toutes les conditions pré-requises, demande au MSPP le respect de leur droit à une formation continue comme la loi haitienne le souhaite, ainsi qu'il est énoncé dans leurs contrats.
Face à cette demande légale et légitime, le MSPP est appelé à jouer son rôle étant un appareil étatique, régulateur du marché et sans ingérence dans l'autonomie de l'université d'Etat d'Haiti.
Ces milliers d'universitaires haïtiens n'ont ils pas aussi des droits pour bénéficier d'une formation de qualité ? L'accès au troisième cycle n'est il pas une question de mérite ? Sinon sur quelle base l'UEH valide les diplômes? devrions nous continuer à fournir une éducation de plusieurs niveaux en Haiti? Jusques à quand, nous nous demandons?
Sans nier les vices de formes et de procédures, la corruption et malversation qui gangrènent nos institutions, sans nier combien présent est le favoritisme dans les décisions de nos responsables sans exception aucune, sans nier le manque de volonté ou le désire de conservation de poste chez les principaux dirigeants. Telle une plaie puante qui les empêche d'entamer des réformes viables et du coup changer la tournure des choses et le système en particulier.
Nous, médecins des facultés d'outre mer, des facultés privés et même certains collègues du FMP, respectons le droit des médecins du FMP et leur doyen à manifester leur mécontentement face à la tentative du MSPP de régulariser la résidence hospitalière cette année. Cependant, nous leur disons que nous sommes tous des haïtiens, que tous les hôpitaux universitaires sont publiques, que devenir spécialiste ne saurait être un cadeau en médecine mais tout le contraire.
Nous leur rappelons que nous ne voulons pas polémiquer et nous n'allons pas le faire. Nous ne voulons pas prendre la rue et nous n'allons pas le faire. Nous ne voulons pas salir notre blouse blanche, symbole de propreté, d'hygiène physique, mentale et intellectuelle. Nous ne voulons pas dégrader la valeur de notre diplôme de docteur en médecine car c'est le prix d'immense sacrifice et d'abnégation et c'est aussi le symbole qui nous exige à faire bien, de façon ordonnée et disciplinée, de façon rhétorique et méthodique tout ce qu'on a à faire.
Pour ceux qui ont foulé comme moi la terre du feu, celle de l'immortel Fidel Castro, vous vous souviendrez toujours que: Révolution, c'est changé tout ce qui mérite d'être changé.
À quand une révolution en Haïti?
À quand le règne de la méritocratie en Haïti?
À quand l'intérêt national se placera t'il au dessus de l'intérêt individuel, mesquin et passager?
Un ensemble d'interrogation qui nous force à aller vers et au bord de la table du dialogue et non dans les rues en scandant des propos malsains, blessants et diffamatoires. Le dialogue, non comme finalité mais comme moyen idéal et pacifique pour résoudre les problèmes éducatifs et sanitaires du moment et construire les bases pour une éducation en science de la santé standard, respectueuse du droit élémentaire et inaliénable de chacun, une éducation dans des conditions à produire de meilleurs citoyens pour la nation haitienne et de tout le cosmos.
Que vienne le règne de la méritocratie dans notre Haïti chérie de tous!
Dr Jhon Evenst Douyon
Pour les Médecins des facultés d'outre mer et les facultés haïtiennes privés
Pour la résidence hospitalière en haiti, le conflit est complexe et oppose d'une part les facultés privés qui n'ont pas d'hôpitaux universitaires pour la formation adéquate de leurs étudiants et la faculté de médecine et de pharmacie, qui est une entité de l'université d'Etat d'Haiti, qui par décret a bénéficié du plus grand centre hospitalier national pour la formation de leurs étudiants. D'autres part, la gestion jugée discriminatoire du 3ème cycle qui priorise certains étudiants au détriment d'autres.
Et c'est exactement à base de cette dernière partie du conflit que cette année encore, nous voyons monter la tension et notre silence nous clouera au pilori.
Il faut préciser qu'avec le cours des ans les données ont carrément changé ou mieux dire évolué. Il y a la rentrée massive et attendue de médecins haïtiens formés d'outre mer, plus de 700 et parmi eux des boursiers de l'Etat haitien dont leur diplômes ont été homologués au niveau du rectorat de l'université d'Etat d'Haiti et leur licences de fonctionnement dûment signées et validées par le MSPP. Ces médecins là qui remplissent toutes les conditions pré-requises, demande au MSPP le respect de leur droit à une formation continue comme la loi haitienne le souhaite, ainsi qu'il est énoncé dans leurs contrats.
Face à cette demande légale et légitime, le MSPP est appelé à jouer son rôle étant un appareil étatique, régulateur du marché et sans ingérence dans l'autonomie de l'université d'Etat d'Haiti.
Ces milliers d'universitaires haïtiens n'ont ils pas aussi des droits pour bénéficier d'une formation de qualité ? L'accès au troisième cycle n'est il pas une question de mérite ? Sinon sur quelle base l'UEH valide les diplômes? devrions nous continuer à fournir une éducation de plusieurs niveaux en Haiti? Jusques à quand, nous nous demandons?
Sans nier les vices de formes et de procédures, la corruption et malversation qui gangrènent nos institutions, sans nier combien présent est le favoritisme dans les décisions de nos responsables sans exception aucune, sans nier le manque de volonté ou le désire de conservation de poste chez les principaux dirigeants. Telle une plaie puante qui les empêche d'entamer des réformes viables et du coup changer la tournure des choses et le système en particulier.
Nous, médecins des facultés d'outre mer, des facultés privés et même certains collègues du FMP, respectons le droit des médecins du FMP et leur doyen à manifester leur mécontentement face à la tentative du MSPP de régulariser la résidence hospitalière cette année. Cependant, nous leur disons que nous sommes tous des haïtiens, que tous les hôpitaux universitaires sont publiques, que devenir spécialiste ne saurait être un cadeau en médecine mais tout le contraire.
Nous leur rappelons que nous ne voulons pas polémiquer et nous n'allons pas le faire. Nous ne voulons pas prendre la rue et nous n'allons pas le faire. Nous ne voulons pas salir notre blouse blanche, symbole de propreté, d'hygiène physique, mentale et intellectuelle. Nous ne voulons pas dégrader la valeur de notre diplôme de docteur en médecine car c'est le prix d'immense sacrifice et d'abnégation et c'est aussi le symbole qui nous exige à faire bien, de façon ordonnée et disciplinée, de façon rhétorique et méthodique tout ce qu'on a à faire.
Pour ceux qui ont foulé comme moi la terre du feu, celle de l'immortel Fidel Castro, vous vous souviendrez toujours que: Révolution, c'est changé tout ce qui mérite d'être changé.
À quand une révolution en Haïti?
À quand le règne de la méritocratie en Haïti?
À quand l'intérêt national se placera t'il au dessus de l'intérêt individuel, mesquin et passager?
Un ensemble d'interrogation qui nous force à aller vers et au bord de la table du dialogue et non dans les rues en scandant des propos malsains, blessants et diffamatoires. Le dialogue, non comme finalité mais comme moyen idéal et pacifique pour résoudre les problèmes éducatifs et sanitaires du moment et construire les bases pour une éducation en science de la santé standard, respectueuse du droit élémentaire et inaliénable de chacun, une éducation dans des conditions à produire de meilleurs citoyens pour la nation haitienne et de tout le cosmos.
Que vienne le règne de la méritocratie dans notre Haïti chérie de tous!
Dr Jhon Evenst Douyon
Pour les Médecins des facultés d'outre mer et les facultés haïtiennes privés
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