lundi 13 avril 2015

Le nous reste le remède à notre mal

@jeunesse haïtienne debout,

La prochaine période estivale
Sera une période festivale
Qui, tout aussi, sera électorale 
Pour renouveler la hiérarchie estatale

C'est un processus artisanal 
Retracer dans les anales 
Depuis le pré-esclavagisme, le féodal
Jusqu'à notre démocratie bancale

On se battait pour élire un mâle 
Oubliant notre corps astral
Cette féminité magistrale
Qui, mille ans après, se bat pour cet idéal 

Oui, on ignore cet idéal
Comme beaucoup ignorait le digital
L'égalité du genre qui fait mal
Autant la négritude qui fait scandale

On est invité à élire un maréchal 
Un gentil petit paranormal
Pour éviter la profondeur abismale 
Dans cette république bananière et carnibale 

Où Cendrillon ne rêve plus du bal
Par peur de finir avec à la tête une balle
Où Toto fait partir Malice en cavale 
Trop malicieux dans cette scène infernale

Partout c'est la grande chorale
Où le pragmatisme reste à l'oral
Où L'obscurantisme se régale
Où la transparence se noie au toit des cathédrales


Oui, on ignore encore cet idéal
L'ouverturien contre aventural 
Cet élan patriotique anti-impérial
Pour la décolonisation mentale

Je vois noir sous ce soleil estival
J'ai peur de la chaleur hivernal
Mais je refute ce destin fatal
Tout ce réalisme anti sentimental 

Je reste convaincu en ce plan global
Contre ce nouvel ordre mondial
Je me bats en ce que je crois comme Mr Katafal
Pour une fleur, à la mise en symbiose des pétales

Ni Maréchal X ni X Maréchal 
Ne changera ce carnaval
Mais que la diversité de notre unité musicale
Et de notre mode d'organisation sociétale 

C'est peut-être un long récital
C'est peut-être un discours banal 
Mais en regardant la ligne frontale
Le nous reste le remède à notre mal!

Dr Jhon Evenst Douyon
Médecin / Grenadier



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire